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Connor Price  et la quête de son identité sonore

Comme une paire de Converse Chuck Taylors emblématique, le rappeur viral de Toronto a un son intemporel et unique, imprégné d'originalité et d'indépendance.

Connor Price photographed by Lane Dorsey on Apr. 2, 2025 in Toronto. Styling by Lilli Wickham and style coordinating by Liam Colbourne. Purple Hearts Supply pants and Converse shoes.

Connor Price photographié par Lane Dorsey le 2 avril 2025 à Toronto. Stylisme : Lilli Wickham et coordination : Liam Colbourne. Pantalon Purple Hearts Supply et chaussures Converse.

PRÉSENTÉ PAR BROWNS SHOES x CONVERSE

Pour Connor Price, tout commence par un beat.


« J’entends un rythme qui me parle, et tout s’enchaîne », confie-t-il. « Il peut susciter un mot, une phrase, une émotion, une mélodie… et tout naît à partir de là. »

Le processus créatif du rappeur torontois reflète l’élan spontané de son ascension fulgurante sur les réseaux : une trajectoire intuitive, portée par la famille, les proches… et beaucoup d’instinct.

Avant d’être reconnu comme musicien, Connor Price s’est d’abord illustré devant la caméra. Enfant, il interprète des rôles marquants dans des films comme Cinderella Man ou Good Luck Chuck.

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La musique, pourtant, l’habite depuis toujours. Il s’y adonne en coulisses, improvisant en freestyle dans l’intimité ou en participant à des compétitions anonymes sous pseudonyme.

Puis survient la pandémie. Le monde s’arrête, les tournages se raréfient. Pour Price, c’est le moment de se réinventer. Il commence à publier sa musique, d’abord timidement. C’est sa femme, Breanna, qui le pousse à se lancer sur TikTok. Il y associe ses morceaux à des vidéos humoristiques où il joue plusieurs personnages — un format qui séduit rapidement. Sa famille et ses amis y tiennent une place centrale, donnant à ses publications un ton chaleureux et authentique.

Le succès est immédiat. Ses morceaux deviennent viraux, accumulant des milliards d’écoutes sur Spotify et TikTok. Parmi ses concepts les plus marquants, Spin The Globe : Price y fait tourner un globe terrestre au hasard pour collaborer avec un artiste indépendant du pays sur lequel son doigt s’arrête. Chaque titre issu de cette série génère instantanément des millions d’écoutes et de vues.

Malgré l’ampleur du phénomène et les sollicitations des maisons de disques, Connor Price a choisi de tout gérer en famille. Sa femme est sa manageuse, son meilleur ami Graham compose et produit avec lui, son beau-frère Christian s’occupe du mix et du mastering. Price, lui, enregistre tout lui-même. Même son fils de deux ans, Jude, s’est imposé comme une petite star des réseaux grâce à ses apparitions dans les vidéos de son père.

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« Être indépendant, pour moi, c’est pouvoir tout maîtriser », affirme-t-il. « Je fais les choses à ma façon, au moment où je le décide. »

Cette liberté lui permet de créer à chaud, sans attendre la validation d’un label ou un calendrier de sortie. Il compose selon son inspiration, s’adapte aux retours du public et publie sans délai. Même en tournée, il reste connecté à son art : son bus est équipé d’un véritable studio mobile, prêt à enregistrer dès qu’une idée surgit.

À Toronto, quelques heures après avoir enflammé la salle Rebel devant près de 4 000 spectateurs — le plus grand concert de sa carrière à ce jour — Connor Price nous reçoit pour raconter cette aventure qui, comme sa musique, pulse au rythme de l’instant.

Connor PriceConnor PriceLane Dorsey

Tout commence par le rythme.

Graham, son acolyte de toujours et producteur attitré, lui envoie régulièrement des lots de beats — parfois jusqu’à une vingtaine d’idées sonores à explorer. Certains évoquent le boom-bap des années 90, avec leurs batteries marquées et leur grain rétro ; d’autres misent sur une approche plus dépouillée, percutante, presque minimaliste.

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Mais qu’est-ce qui définit un bon beat pour Connor Price ?

La réponse fuse, en chœur, comme une évidence pour les deux comparses : la simplicité.

« Les gens n’écoutent pas d’abord la prod », explique Graham. « Ce qu’ils veulent, c’est sa voix. Mon rôle, c’est de créer un espace qui la met en valeur, pas de lutter contre elle. »

Cette philosophie guide leurs créations les plus marquantes. Parmi les morceaux préférés de Price — et ceux qui ont conquis le public — on retrouve « Violet », « Spinnin’ » ou encore « Straight A’s » : des titres bâtis sur des bases épurées, où chaque mot, chaque inflexion de voix prend toute la place.

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« Il y a toujours une section mélodique marquante — à la mandoline, à la flûte, ou parfois au glockenspiel — suivie d’une batterie puissante », explique Connor. « Mais surtout, il y a de l’espace. De l’espace pour moi. »

Quand un rythme l’inspire, il l’importe dans Logic, son logiciel de création musicale, et le laisse tourner en boucle. Puis vient l’improvisation : il enregistre une topline, une sorte d’ébauche vocale — parfois un couplet marmonné, parfois un simple air fredonné — sans paroles définies. Parfois une phrase émerge, une idée, une émotion… autour de laquelle tout s’articule.

« J’appuie simplement sur “Enregistrer” pour capter mes premiers réflexes », dit-il. « Ensuite, je réécoute pour voir ce qui mérite d’être développé. »

Son matériel est minimaliste : un simple ordinateur portable suffit. Tant qu’il a de la batterie, il peut enregistrer où il veut — dans sa chambre, en tournée, ou même en plein air, dans un parc.

« Je n’ai enregistré qu’un seul morceau dans un véritable studio, et c’était pour une session Spotify », sourit-il. « Pour moi, l’indépendance, c’est ça : pouvoir créer, peu importe l’endroit ou le moment. Et c’est ce que je fais depuis le début. »

Une fois le morceau enregistré, Price l’envoie à Christian, son beau-frère, pour le mix et le mastering. Ensuite, vient le rituel du test en voiture : il prend la route avec Breanna, sa femme, pour écouter la chanson sur les haut-parleurs de la voiture — l’ultime validation.

Tegan, une amie proche, s’occupe de la pochette. Elle met en ligne le titre via DistroKid, la plateforme qui assure sa diffusion sur les principaux services de streaming. Et voilà : quelques jours à peine après avoir découvert un beat, une idée qui le hantait devient accessible à des millions de personnes dans le monde entier.

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Price a écrit une chanson intitulée « Chuck Taylor », d'après ses chaussures préférées. Et tout comme la paire de Converse emblématique, sa musique est classique, simple et naturellement originale.

Vous pouvez désormais acheter la paire de Converse Chuck Taylors classique présentée dans cet article sur BrownsShoes.com.

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Cowboys Fringants
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Les Cowboys Fringants font une entrée remarquée dans le classement Adulte contemporain de Billboard Canada avec « Merci ben ! »

Plus d’un an après sa sortie, le titre du groupe québécois grimpe jusqu’à la 30e place du classement, porté par un regain de popularité à la radio. De son côté, « Jouer » d’Ariane Moffatt atteint un nouveau sommet, marquant ainsi une deuxième semaine consécutive où deux chansons francophones figurent au palmarès.

La musique francophone fait sa marque dans les palmarès canadiens cette semaine.

Les Cowboys Fringants font leur entrée au classement Billboard avec la chanson « Merci ben ! », qui atteint la 30e place du palmarès AC canadien en date du 10 mai. Ce morceau country-folk rend hommage aux fans du groupe tout en retraçant son parcours, des spectacles dans les petits bars jusqu’aux arénas complets. Le titre, typiquement québécois, se traduit par « Merci beaucoup ! » dans un registre familier.

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