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Annonce de la sélection des finalistes pour le prix Billboard Canada du/de la compositeur·rice de musique à l'image de l'année

Cinq compositeur·rice·s sont finalistes pour ce prix remis par la SOCAN, qui souligne le travail d’artistes ayant marqué la scène internationale en signant la trame sonore de certaines des productions télévisuelles et cinématographiques les plus en vue.

Annonce de la sélection des finalistes pour le prix Billboard Canada du/de la compositeur·rice de musique à l'image de l'année

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Le prix Billboard Canada du·de la compositeur·trice de musique à l’image de l’année a dévoilé sa toute première sélection restreinte.

Présenté par la SOCAN, ce prix met en lumière cinq compositeur·rice·s talentueux·ses dont le travail a résonné à l’échelle mondiale, en signant certains des moments les plus marquants du cinéma et de la télévision.

Ensemble, ces artistes sont derrière la trame sonore de plusieurs des productions les plus commentées de l’année écoulée — de The White Lotus à Palm Royale, en passant par de grands documentaires IMAX, des jeux vidéo à succès et les diffusions d’envergure de l’un des passe-temps nationaux du Canada : le hockey.

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Le·la lauréat·e sera dévoilé·e lors du gala Billboard Canada Power Players le 11 juin, offrant à ces créateur·rice·s — souvent dans l’ombre — une occasion de briller aux côtés des figures les plus influentes de l’industrie musicale canadienne.

Sans ordre particulier, voici les cinq compositeur·rice·s accompli·e·s présélectionné·e·s pour le prix Billboard Canada du·de la compositeur·rice de musique à l’image de l’année 2025, ainsi qu’un aperçu de leur travail à l’écran.

Pierre Barlier

Cristo est un compositeur et multi-instrumentiste triplement primé aux Emmy et aux BAFTA. Grâce à sa formation en musique classique et à son approche audacieuse de la composition, il a redéfini les codes de la musique à l’image et s’est imposé comme une figure emblématique du genre.

On lui doit les trames sonores de séries cultes acclamées par la critique telles que Utopia (C4), Black Mirror, Le Lotus Blanc, ainsi que Smile (Paramount), succès surprise au box-office.

L’année 2024–2025 s’annonce tout aussi marquante : Babygirl, désormais classé parmi les dix films les plus rentables de tous les temps chez A24, est en compétition au Festival international du film de Venise. Smile 2, également en tête du box-office, sortira sous peu, tout comme Ponyboi — un long métrage queer et inclassable — prévu pour juin via FOX Entertainment Studios. Cristo fera aussi partie de la programmation de Future Ruins, le très sélectif festival de musique de film fondé par Trent Reznor (Nine Inch Nails), prévu en novembre à Los Angeles.

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Andrew Lockington

Farrah Aviva

Andrew repousse les frontières du son à l’écran grâce à une approche immersive et sensorielle de la composition. Pour Atlas, un long métrage de science-fiction, il a fusionné des enregistrements de moines bouddhistes captés dans un temple ancien du nord du Japon, un orchestre et une chorale à Abbey Road, ainsi que des instruments à vent enregistrés dans une station de métro désaffectée sous le centre de Londres.

Collaborateur de longue date de Taylor Sheridan, il signe la musique de Mayor of Kingstown, où lui et un groupe de percussionnistes ont transformé les grilles, murs, portes et cages d’une ancienne prison en instruments percussifs. Sur Lioness, il marie un orchestre occidental à des signatures rythmiques et instruments du Moyen-Orient, capturant la cacophonie intérieure du personnage de la CIA incarné par Zoe Saldana.

Pour Landman, Andrew adopte une approche plus introspective : il y joue lui-même de nombreux instruments et y fredonne des mélodies comme des échos fantomatiques, pour mieux souligner l’humanité du personnage joué par Billy Bob Thornton au cœur d’un univers dominé par l’économie et la politique — celui de l’industrie pétrolière.

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Grand amateur des Maple Leafs de Toronto, Andrew a également eu l’honneur de composer le thème de la diffusion de la LNH sur Amazon Prime Video. Reconnaissant de pouvoir vivre de sa passion, il souligne souvent la magie que ses ami·e·s musicien·ne·s et collaborateur·trice·s insufflent à chacune de ses créations.

Michelle Osis

Michelle Osis, quatre fois nommée aux Prix Écrans canadiens, est reconnue pour sa musique puissante et évocatrice, notamment pour le documentaire à grand déploiement TRex, présenté en format IMAX. Elle s’est également distinguée par ses collaborations avec le compositeur Mark Korven sur Don't Move de Netflix, ainsi que sur la série Billy the Kid de MGM+.

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Michelle travaille fréquemment avec son partenaire créatif Terry Benn, avec qui elle a récemment signé la musique du film d’horreur Carved pour Disney+, ainsi que celle de deux longs métrages acclamés en festival, Dark Match et Sway.

Elle vient aussi de terminer, aux côtés de la compositrice Steph Copeland, la trame sonore de la série policière allemande Murder on the Inca Trail — une œuvre inspirée d’une histoire vraie et produite par ARD Degeto Film.

Marc Korven

Mark Korven, compositeur primé, est reconnu pour ses trames sonores inoubliables qui redéfinissent l’atmosphère du cinéma de genre. Il s’est fait connaître à l’échelle internationale grâce à ses musiques pour les longs métrages d’A24 The Witch et The Lighthouse, deux œuvres qui ont profondément marqué l’industrie. Son invention, l’Apprehension Engine, un instrument conçu pour générer des sons angoissants, a captivé plus de 10 millions de personnes sur YouTube et est devenu une référence dans la composition de musique de suspense.

Au cours des deux dernières années, il a signé la musique de The Black Phone (Universal Pictures), de The First Omen (20th Century Studios) et de la nouvelle version du jeu Until Dawn pour Sony PlayStation.

Il compose actuellement la trame sonore de la troisième saison de Billy the Kid aux côtés de Michelle Osis, ainsi que celle de la première saison de The Institute — deux séries produites par MGM+.

Jeff Toyne

Jeff Toyne est un compositeur canadien reconnu pour sa virtuosité orchestrale et sa sensibilité dramatique, qui lui permettent de raconter des histoires avec une voix musicale distinctive. Sa trame sonore pour Palm Royale sur Apple TV+ — une série mettant en vedette Kristen Wiig, Laura Dern et Carol Burnett — marie jazz, musique latine et éléments orchestraux pour recréer l’univers des années 1960 avec une touche résolument cinématographique.

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Nommée à deux Primetime Emmy® Awards en 2024 (dont celui remporté pour le meilleur générique original), la série a aussi valu à Toyne deux Canadian Screen Music Awards, un Music+Sound Award, un SCL Award et deux ASCAP Composers' Choice Awards.

Originaire de Sault Ste. Marie, en Ontario, Jeff a étudié à l’Université Western Ontario, à l’Université de la Colombie-Britannique ainsi qu’à l’Université de Californie du Sud. Diplômé du Henry Mancini Institute et du Sundance Composers Lab, il a été nommé parmi les « Dix artistes à surveiller » par le magazine Playback. Il est également l’auteur de Splendor Sine Occasu, marche officielle de la Brigade de la Colombie-Britannique composée pour les Forces armées canadiennes.

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Clockwise from left: Mame Diagne, Relvyn Gael Lopez, Jordan Holly and Courtney Stewart of Right Hand Co. photographed by Lane Dorsey in Toronto, 2025. Makeup by Jacqueline Marques and Vanessa Baudner.

Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la gauche : Mame Diagne, Relvyn Gael Lopez, Jordan Holly et Courtney Stewart de Right Hand Co. photographiés par Lane Dorsey à Toronto, 2025. Maquillage par Jacqueline Marques et Vanessa Baudner.

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Pleins feux sur les gérants d'artistes internationaux : Right Hand Co. parle de la gestion de Khalid, de l’accompagnement des artistes et de son engagement communautaire

De la logistique des tournées au soutien des mères célibataires, Right Hand Co. équilibre la carrière de Khalid avec une mission philanthropique et une culture d’équipe fondée sur la vision, la confiance et le cœur.

Lorsque Khalid a lancé son premier album, American Teen, en 2017, il s’est rapidement imposé comme la voix d’une génération – attachant, sincère et naturellement cool. Mais derrière la musique, les tournées à guichets fermés et les nominations aux Grammy Awards, se cache une équipe tout aussi fidèle à sa vision et à sa cohérence que l’artiste lui-même.

Cette équipe, c’est Right Hand Co., une société de gestion dirigée par sa fondatrice et PDG Courtney Stewart, avec la directrice générale Mame Diagne, le directeur des relations avec les artistes Jordan Holly et le directeur du marketing Relvyn Gael Lopez, qui forment le noyau du leadership.

À la découverte de Khalid

Stewart a découvert Khalid pour la première fois alors qu'il était adolescent et qu'il publiait des chansons en ligne.

« À cette époque, je manageais de nombreux producteurs qui rencontraient un franc succès », se souvient Stewart. « En fait, nous avons rencontré Khalid grâce à des amis communs sur Twitter. Il mettait en ligne de la musique sur SoundCloud – des premières versions de chansons qui allaient plus tard finir sur American Teen , comme "Saved". »

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Ce n’est pas seulement le talent qui a retenu l’attention de Stewart, c’était aussi sa vision.

Quand je l'ai rencontré, il était encore au lycée. Je lui ai dit : "Tu es unique, tu deviendras le plus grand artiste du monde." Et même à cet âge, il savait exactement ce qu'il voulait faire. Il savait qui il était et qui il voulait devenir.

Ce niveau de conscience de soi a eu un impact.

« C'est vraiment incroyable, honnêtement, de rencontrer quelqu'un de 17 ou 18 ans et de voir une telle lucidité et une telle clairvoyance », ajoute-t-il. « Être là, voir tout cela prendre vie, c'était vraiment époustouflant. »

Pour Stewart, l’impact de voir la musique se concrétiser est difficile à décrire car il est plus grand que les mots.

« C'est plus une émotion qu'autre chose – on la ressent, tout simplement. La musique est puissante. C'est l'une des ressources naturelles les plus puissantes que Dieu ait jamais créées. Elle rassemble les gens. »

Courtney Stewart of Right Hand Co. photographed by Lane Dorsey in Toronto, 2025. Makeup by Jacqueline Marques and Vanessa Baudner.Courtney Stewart de Right Hand Co. photographiée par Lane Dorsey à Toronto, 2025. Maquillage par Jacqueline Marques et Vanessa Baudner.

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Construire l’équipe Right Hand

La philosophie de Right Hand Co. repose sur une valeur fondamentale : le service.

« Nous sommes dans un métier de service. Notre rôle, c’est d’être au service des artistes et de livrer pour eux·elles », explique Stewart.

Cette approche implique d’accompagner les artistes à chaque étape, dans les hauts comme dans les bas.

« Il ne s’agit pas seulement d’être présent·e quand tout va bien. Il faut être sur les montagnes russes avec elleux — pas les attendre à la fin du parcours, mais monter dans le wagon avec eux·elles. »

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Mame Diagne, aujourd’hui directrice générale, incarne parfaitement ce principe. Elle a commencé comme assistante de Stewart avant de gravir les échelons au sein de l’entreprise.

« C’est vraiment le cœur de la société — c’est elle qui nous garde sur la bonne voie, qui nous oblige à rendre des comptes », confie Stewart. « Elle m’a même déjà prise à part pour me dire que j’avais tort. Cette honnêteté est essentielle. »

Cette énergie ancrée dans la réalité se retrouve aussi chez Jordan Holly et Relvyn Gael Lopez, qui ont tous deux rejoint l’équipe en janvier 2022 à des postes de coordination et ont depuis évolué vers des rôles de direction.

« J’ai énormément appris sur le terrain, même si j’avais quelques bases », explique Holly. « C’était mon tout premier poste dans l’industrie musicale, donc il m’a fallu un temps d’adaptation. Mais l’équipe a fait preuve d’une grande patience, de compréhension et de soutien. On m’a aidée à m’intégrer, tout en me laissant l’espace nécessaire pour évoluer et m’épanouir. »

Aujourd’hui directrice des relations avec les artistes, elle se voit comme un pilier de la vision et du processus.
« Aucun·e artiste ne se ressemble, aucune tâche n’est identique, aucune journée ne suit le même rythme… tout le monde est mobilisé », dit-elle. « On a toutes et tous nos titres et nos forces bien définies, mais en même temps, personne n’hésite à intervenir là où il faut. »

Relvyn Gael Lopez, directeur marketing, vient d’un univers très organique : celui des fandoms en ligne. Il a appris les bases du marketing en tant que fan, au service d’autres fans — une passion qui s’est ensuite professionnalisée.

« Entre 13 et 18 ans, j’étais à fond dans la communauté de fans de Lady Gaga », raconte-t-il. « Il y avait toujours quelque chose à faire : du marketing créatif, des looks, des tenues, des événements, des opportunités. Chaque sortie avait sa propre campagne. Cette énergie, cette effervescence, c’est ce qui m’a donné envie de faire carrière dans le marketing musical. »

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Le rôle en constante évolution du·de la gérant·e

Demandez à l’équipe à quoi ressemble réellement la gestion d’artistes, et la réponse est unanime : aucune journée ne se ressemble.

« Un jour, on prépare un tournage vidéo, ce qui est complètement différent d’une entrevue radio », illustre Diagne. « Il arrive que Khalid soit en studio et ne ressente pas l’énergie — dans ce cas, il faut trouver les bons mots pour en informer les équipes, tout en préservant les relations. »

Lopez ajoute : « Il faut savoir jongler avec une multitude de personnalités. Les compétences en communication sont absolument fondamentales dans le métier. »

Pour Stewart, être manager d’artistes revient à endosser une dizaine de métiers à la fois — du business à la thérapie.

« Chez Right Hand, on est impliqué·e·s dans tous les aspects de la carrière d’un·e artiste… À ce stade, on est presque comme des avocat·e·s junior. »

Mais au-delà de l’aspect technique, il y a une vraie dimension émotionnelle.

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« Ces artistes sont des êtres humains », souligne Stewart. « Ils·elles font énormément de sacrifices pour poursuivre un rêve, et ils·elles nous font confiance pour les accompagner… On devient en quelque sorte une famille. »

Mame Diagne of Right Hand Co. photographed by Lane Dorsey in Toronto, 2025. Makeup by Jacqueline Marques and Vanessa Baudner.Mame Diagne de Right Hand Co. photographiée par Lane Dorsey à Toronto, 2025. Maquillage par Jacqueline Marques et Vanessa Baudner.

Conseils pour la prochaine génération

Chaque membre de l’équipe partage sa propre sagesse pour les jeunes gestionnaires qui débutent dans l’industrie.

« J’aurais tant à dire », confie Holly, « mais l’un des conseils les plus importants, c’est de rester ouvert·e d’esprit et d’être une éponge. Ne vous laissez pas freiner par ce que vous ne savez pas, apprenez vite. Persévérez. »

Diagne insiste sur deux points essentiels : « Votre réseau est votre capital, mais plus important encore, votre intégrité compte énormément dans ce secteur… Mon deuxième conseil, c’est en fait la devise de mon alma mater : “Trouvez un moyen ou créez-en un.” »

Stewart met l’accent sur la patience et le mentorat. « Faites confiance au processus. C’est normal d’avoir des mentor·e·s. C’est normal de demander de l’aide. L’expérience est la meilleure enseignante. Entourez-vous de personnes que vous admirez… Faites confiance au processus : c’est tout un cheminement. »

Le fil conducteur ? La bienveillance.

« La manière dont on traite les gens fait toute la différence », explique Stewart. « On ne force rien, ça se fait naturellement. Je pense que l’un des aspects les plus importants du management est de veiller à ce que l’équipe soit soudée. Quand tout le monde est sur la même longueur d’onde et fait preuve de bienveillance, ça change tout. »

La Fondation Right Hand

Cette même philosophie de soutien et d’intention guide la Right Hand Foundation, la branche à but non lucratif de l’entreprise, qui offre des logements gratuits aux mères célibataires et à leurs enfants.

« L’idée est née au sein de notre équipe, presque par hasard, lors de gestes de générosité », raconte Stewart. « Nous étions à un événement solidaire dans le sud d’Atlanta… et avons constaté que de nombreuses familles séjournaient dans des motels — des logements temporaires, en attendant de savoir d’où viendrait leur prochain chèque. »

Plutôt que de rester dans l’ignorance, Stewart a écouté leurs histoires. « Beaucoup de ces femmes avaient un emploi, des diplômes, avaient tout fait “comme il faut”, mais la vie les avait mises à l’épreuve. »

La fondation ne se contente pas de leur fournir un toit. « Il ne s’agit pas simplement de leur offrir un logement pour 12 mois ; c’est de les aider à retrouver leur autonomie, à se relever et, finalement, à voler de leurs propres ailes », explique Stewart. « C’est au cœur de notre mission. »

Relvyn Gael Lopez of Right Hand Co. photographed by Lane Dorsey in Toronto, 2025. Makeup by Jacqueline Marques and Vanessa Baudner.Relvyn Gael Lopez de Right Hand Co. photographiée par Lane Dorsey à Toronto, 2025. Maquillage par Jacqueline Marques et Vanessa Baudner.

Un nom qui dit tout

Alors, pourquoi Bras droit (Right hand) ? Parce que c’est leur mission.

« Nous nous considérons comme le bras droit de l’artiste », explique Stewart. « Même du côté caritatif, avec la fondation, c’est pareil. Nous voulons être le bras droit de toutes les personnes que nous rencontrons. Nous voulons être le soutien dont elles ont besoin. »

« Nous sommes présents, pleinement engagés et fidèles à nos promesses. Si nous disons que nous sommes là pour vous, c’est que nous le pensons vraiment. »

Et ce qui relie musique, marketing, philanthropie et mission, c’est avant tout l’équipe elle-même.
« Nous sommes vraiment fier·e·s de notre diversité », ajoute Stewart. « Cette diversité est essentielle… Nous respectons les opinions de chacun·e, nous accueillons les différences et nous intégrons tout cela dans notre travail. »

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