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« Fuck AI and AI Music » : Leith Ross réagit aux chansons générées par intelligence artificielle publiées sur son profil Spotify

Plus tôt cette semaine, huit chansons ont été partagés sur la plateforme musicale à la page de l’artiste originaire de Winnipeg.

Leith Ross

Leith Ross

Adam Kelly

Le·la musicien·ne de Winnipeg, Leith Ross, est le·la dernier·e à dénoncer la musique créée par intelligence artificielle (IA).

Hier (22 juillet), iel a publié dans ses stories Instagram un message pour prévenir ses fans qu’une série de chansons générées par IA avait été ajoutée sur son profil Spotify.


Dans la section « Sorties populaires » de leur page, on trouve un titre intitulé « Inside Our Yesterday », mis en ligne en début de semaine avec une pochette créée par IA montrant une personne dans un champ de blé. En explorant leur discographie, on découvre huit autres morceaux, chacun illustré par des visages générés par IA et diverses images associées.

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Le morceau est sous droits d’auteur de SM Records, un nom qui rappelle étrangement une grande agence sud-coréenne, SM Entertainment Co., Ltd.

On ne sait pas comment le distributeur a pu accéder au profil de Ross, mais les fans ont vite compris que quelque chose clochait. Dans un commentaire, une personne a demandé : « Ton Spotify a été piraté ? 😭 », tandis qu’une autre s’interrogeait : « Hé, qu’est-ce qui se passe sur ton Spotify en ce moment ? »

Dans une story récente, Ross a confirmé qu’iel était au courant : « J’ai vu la stupidité de Spotify, merci de m’avoir alerté·e — on va faire retirer ça et comprendre comment c’est arrivé », a-t-iel écrit, en ajoutant : « F-k AI et AI Music. »

Avec la montée en puissance de l’IA, ce type de situation devient malheureusement courant.

En janvier, l’artiste néo-écossais Ian James a dû démentir un album généré par IA sur son profil Spotify. Deux mois plus tard, une radio du Nouveau-Brunswick a accidentellement diffusé une chanson francophone créée par IA. Aux États-Unis, le chanteur country Blaze Foley et le groupe rock Toto ont aussi vu leurs œuvres falsifiées apparaître sur leurs pages.

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L’an dernier, neuf sites canadiens de streaming ont été fermés pour manipulation frauduleuse des écoutes. L’IFPI et Music Canada avaient porté plainte contre ces plateformes qui vendaient de faux flux pour gonfler artificiellement le nombre d’écoutes, ce qui réduit les revenus des artistes.

Le débat fait rage autour de l’utilisation des créations des musicien·nes — avec ou sans leur accord — pour entraîner des outils d’IA qui pourraient un jour les remplacer. En 2024, des artistes comme Billie Eilish, Metro Boomin et Arkells ont signé une lettre demandant aux développeur·ses d’IA de « cesser d’utiliser l’intelligence artificielle pour porter atteinte aux droits des artistes et les dévaloriser ».

Même si les morceaux générés par IA restent sur le profil de Ross, leur dernier single officiel est la chanson titre de leur prochain album, I Can See the Future, qui sortira le 19 septembre.

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Rod Stewart performs on stage at Tele2 Arena on June 8, 2024 in Stockholm, Sweden.
Iwi Onodera/Redferns
Rod Stewart se produit sur scène à la Tele2 Arena le 8 juin 2024 à Stockholm, en Suède.
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Lors d’un concert à Toronto, Rod Stewart a lancé : « Le 51e État, mon c– ! »

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Le mardi 22 juillet, le rockeur britannique livrait une prestation électrisante sur la scène du Budweiser Stage, l’un des concerts incontournables de la semaine au Canada.

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