Bulletin Billboard Canada FYI: Une promenade dans le passé, partie 1
Le scribe a un moment de déjà-vu en racontant les personnages passés et présents qui ont peuplé sa vie.
De l'autre côté du miroir
La chronique était censée commencer par quelques nouvelles sur Dominique Zgarka, mais en y réfléchissant, elle a libéré une cache de souvenirs qui se sont mis en place comme un puzzle. Ce qui suit est un souvenir de personnes passées et présentes qui ont compté pour moi au cours de ma carrière médiatique de plus de cinq décennies et, à des degrés divers, cette liste incomplète de personnes a contribué à cette industrie que nous appelons l'industrie musicale canadienne.
Un entrepreneur remarquablement intelligent et résilient dans le domaine qui a débuté comme DJ à l'époque disco de Montréal. Titulaire d'un baccalauréat en informatique de l'Université Concordia, il est ensuite devenu président de Koch Music & Video, puis vice-président principal chez Entertainment One avant de lancer le groupe ILS à Toronto en 2013. Habilleur élégant, Zgarka est tout aussi intelligent pour évaluer opportunités et lecture de contrats. Son style est de se taire et de travailler dans les coulisses.
Un Britannique qui est venu au Canada et a rencontré Zgarka chez Koch Entertainment et y est resté 25 ans avant de passer à des pâturages plus verts en dehors du «business». C'est un professionnel accompli, appliqué, bien connecté et extrêmement drôle. L'entreprise a perdu un véritable leader lorsqu'il est parti rejoindre Vimeo et, plus tard, Rocketline.
Un autre cookie intelligent issu du camp Zgarka qui est devenu un producteur de disques et auteur-compositeur à succès, mais a finalement créé sa propre société d'édition musicale Cymba où il travaille depuis 30 ans. Un autre acteur discret en coulisses dont la connaissance du business est vaste et approfondie. Il est président de Music Publishers Canada depuis huit ans.
Nous nous sommes rencontrés pour la première fois alors qu'elle était secrétaire de l'éditeur de musique Brian Chater et travaillait depuis un bureau dans le couloir de son bureau. Intelligente, motivée et intransigeante, elle est devenue présidente de Virgin Records Canada et a excellé dans ce poste. Lorsque l'entreprise a été absorbée par le groupe PolyGram, elle a quitté l'entreprise et lancé une entreprise de décoration intérieure, Behold Design, et est également copropriétaire de Mckecks Tap & Grill à Barrie, en Ontario.
Nancy Gyokeres
Ancienne directrice des relations publiques de la SOCAN, elle a été l'une des rares femmes à briser le plafond de verre et à exercer une influence judicieuse au sein du PRO. Elle était également la sainte patronne de nombreux auteurs de musique indépendants à son époque, payant beaucoup d'argent pour des articles de fond sur les artistes de la société qui étaient publiés dans l'orgue de maison bien diffusé et bien lu qui deviendrait connu sous le nom de Words & Music.
Bob Muir
Un bel et intelligent surperformant qui a gravi les échelons chez Columbia Records au Canada, il est devenu le premier président de Virgin Records lorsque la société a retiré son accord de distribution avec PolyGram et s'est installée comme boutique indépendante à Toronto. Grâce à ses prouesses en marketing et à sa capacité à embaucher de jeunes talents pour travailler avec lui, la société a connu une procession apparemment sans fin de méga-succès avec des artistes tels que Boy George, Culture Club et Lenny Kravitz. Malheureusement, Bob s'est suicidé avant la fin de son mandat.
Ancienne idole des adolescents qui a été DJ de danse et a dominé pendant un certain temps les ondes de CKFH, il est devenu un entrepreneur en série, lançant une flotte de magazines et d'événements annuels qui se poursuivent encore aujourd'hui avec le Chocolate Ball. Même si son profil et son assiduité n'ont jamais été vraiment reconnus, son influence au fil des années a été impressionnante, tout comme le nombre de personnes qui travaillaient pour lui. Parmi eux, le super-agent Vinny Cinquemani et moi-même.
En commençant avec un peu moins que rien, l'organisateur de concerts, producteur de théâtre et imprésario de tournées canadien a gagné des millions et créé un héritage sans égal. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il travaillait dans un complexe de bureaux miteux à l'arrière d'un centre d'expédition de magasins Dominion dans un quartier industriel de Toronto et s'habillait de manière assez peu différente de celle de notre dernière rencontre il y a quatre ans: un jean, un t-shirt noir et des chaussures de tennis. C'est l'une des personnes les plus intelligentes que j'ai rencontrées, aux côtés de Steve Propas et Gary Slaight. Son cerveau fonctionne aussi vite qu'un ordinateur et sa capacité à résoudre des problèmes est sans égal. Il a eu un mariage qui a duré longtemps et a rendu ses clients plus riches qu'ils n'auraient jamais pu l'imaginer. Comme tant de personnes qui réussissent très bien, l’argent n’est jamais la fin du jeu. Il s’agit de réaliser un rêve impossible.
Bob Ansell
L'ancien vice-président de la promotion chez PolyGram Records et dirige maintenant Beggars Group Canada. Son esprit intrépide et son talent pour absorber et analyser les faits ont fait de lui l'homme de promotion le plus redouté, le plus vénéré et le plus prospère au Canada depuis des années. En cours de route, il a poussé l'enveloppe hors du bureau et à travers la pièce, poussant la radio canadienne à briser des actes qu'elle n'aurait jamais commis si Bob n'était pas à la porte. Il est super intelligent et avec David Freeman, son Dr Watson, il a continué à créer des succès marketing magistral avec à peine plus de travail qu'une détermination aveugle, une foi aveugle et un véritable courage. Ses actes ne trouveront jamais un plus grand croisé que ce type. C'est tout ou rien quand il passe à l'attaque. Là où d'autres se contentent de laisser leur empreinte, Bob Ansell allume le char Panzer et appuie sur le bouton «feu».
> A suivre la semaine prochaine.