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Nécrologies : le bassiste de blues canadien Al Duffy, l'auteur-compositeur à succès John David Souther et bien d'autres

Cette semaine, nous rendons également hommage au décès du rocker blues Nick Gravenites, du batteur du groupe de Simple Minds Kenny Hyslop, à l'auteur-compositeur country Billy Edd Wheeler et au chanteur country/folk néo-zélandais Eddie Low.

Al Duffy

Al Duffy

Société de blues de Kingston

Al (Alan) Duffy, un bassiste de blues et producteur de disques torontois qui a travaillé avec Jack de Keyzer, Morgan Davis, Downchild Blues Band et d'autres, est décédé le 17 septembre, à l'âge de 74 ans.

Il souffrait d'un cancer et, en juin de cette année, ses amis musiciens dont Jack de Keyzer, ont organisé une collecte de fonds pour le soutenir au Redwood Theatre de Toronto.


La vedette canadienne du blues De Keyzer a déclaré à Billboard Canada : « Al a été membre de mon groupe de 2003 à 2023, et il a joué sur sept de mes albums. Grand musicien, Al était l'un des meilleurs bassistes de blues traditionnel au Canada et un adepte dévoué du style de James Jamerson et de Jaco Pastorius. C'était un musicien fantastique, doté d'une grande oreille et d'un merveilleux humour britannique ».

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Parmi les albums de Keyzer sur lesquels Duffy a joué, citons The Corktown Sessions (2009), qui a remporté un prix Juno, et trois autres albums mis en nomination pour un prix Juno.

Bassiste professionnel depuis plus de 50 ans, Duffy a notamment joué avec le Downchild Blues Band, Morgan Davis, Mark Haines, Josh Miller, Brant Parker, le Carlos Del Junco Band, James Boraski, Pat Finochio et le Pappy Johns Band.

Duffy a joué de la basse et produit le simple « Solidarity » de 2021 pour Joshua Arden Miller et le Pappy Johns Band. Miller raconte à Billboard Canada que « la chanson et la vidéo ont été projetées dans toute l'Amérique du Nord et ont obtenu de nombreuses nominations pour la vidéo et la chanson de l'année ». Le titre qui a suivi, également produit par Al (et la basse), a aidé le groupe à remporter le titre d'interprète de l'année pour Josh Miller lors de la remise des 202 Summer Solstice Indigenous Music Awards. Nous étions en train d'enregistrer de nouveaux morceaux pour un nouvel album lorsque Al a appris qu'il avait un cancer et a dû arrêter.

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Duffy a également travaillé comme ingénieur du son et producteur, notamment sur trois des premiers albums du Downchild Blues Band. Avec feu Billy Bryans, il a coproduit et remixé l'album de 1973 de ce groupe, Straight Up, qui contient trois des chansons les plus connues de Downchild, « Flip Flop & Fly », « (I Got Everything I Need) Almost » et « Shotgun Blues ». Ces morceaux ont été repris plus tard par les Blues Brothers sur leur premier album à succès.

Duffy a également travaillé sur les albums Bootleg (1971) et Dancing (1974) de Downchild. À l'époque, il dirigeait le studio Horn Sound au sous-sol du tristement célèbre appartement de Rochdale à Toronto.

Ses collègues musiciens et personnalités de la scène blues canadienne lui ont rendu des hommages éloquents sur les réseaux sociaux et à Billboard Canada.

Morgan Davis a déclaré à Billboard Canada : « Al Duffy a été le bassiste de mon trio pendant près d'une décennie, et il a joué un rôle important dans mon éducation musicale. J'ai réduit mon groupe à un trio après avoir travaillé pendant des années avec des groupes de quatre musiciens et des groupes plus importants avec une section de cuivres. Mon trio avec Al avait d'abord Mike Fitzpatrick à la batterie, puis Geoff Arsenault. Ce groupe m'a tout appris sur le groove. »

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« Nous avons passé beaucoup de temps ensemble sur la route, notamment 6 à 8 semaines de tournée dans l'Ouest canadien chaque été. Al était passionné non seulement par la musique, mais aussi par la politique, et les nombreuses heures passées ensemble dans le camion étaient remplies de conversations animées. »

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« Al avait une excellente oreille et a joué un rôle déterminant dans la production du premier enregistrement de Downchild. Il comprenait l'importance de l'air dans la musique, et son jeu, d'une simplicité et d'une solidité trompeuses, a toujours honoré la chanson. Il a joué sur les albums live et studio que j'ai enregistrés au fil des ans. »

« On pouvait compter sur lui à chaque fois qu'il montait sur scène. Il était présent à chaque note et ne jouait jamais son rôle à la sauvette. Al m'a beaucoup appris sur le rythme et sur la façon de jouer le rôle que la chanson exigeait. Même s'il était doué, sa démarche simple visait toujours à faire en sorte que la chanson transmette le message. »

« Lorsque j'ai appris sa maladie au printemps, j'ai interrompu ma tournée annuelle en Ontario afin de pouvoir lui rendre visite dès que possible. Nous avons passé quelques après-midi ensemble. Nos familles - épouses et enfants - sont devenues très proches au cours des années passées ensemble. Il nous manquera beaucoup. »

La promotrice de musique Elaine Bomberry a posté ceci sur Facebook : « L'été dernier, lors du week-end de concerts « Indigenous Sounds Now » au Trillium Park de la Place de l'Ontario à Toronto, Josh Miller & The Pappy Johns Band et Murray Porter se sont retrouvés le temps d'une soirée. C'était vraiment génial de voir qu'Al Duffy jouait toujours avec le groupe. Al était vraiment un homme merveilleux, gentil, intelligent, drôle et talentueux, qui jouait de la basse à fond. Je n'oublierai jamais nos conversations intéressantes. Repose au paradis, Al. »

Derek Andrews, promoteur vétéran de la musique blues/roots de Toronto, directeur artistique du festival et président de la Toronto Blues Society, a rendu cet hommage à Billboard Canada : « Al Duffy était un ami de la famille et un exemple éclatant d'ondes positives 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Léger, intellectuel, c'était quelqu'un avec qui on aimait toujours partager une conversation. »

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International

Nick Gravenites, un musicien de blues de Chicago qui a joué un rôle important dans la scène rock émergente de San Francisco dans les années 60, est décédé le 18 septembre, après de longs mois passés dans un état de santé précaire. Il avait 86 ans.

Sur la scène de Chicago à la fin des années 50 et au début des années 60, Gravenites était l'égal d'Elvin Bishop, de Paul Butterfield et de Michael Bloomfield. Deadline rapporte que « les acolytes du blues sont devenus incontournables dans les bars et les clubs du South Side qui accueillaient des grands noms comme Muddy Waters, Buddy Guy, Howlin' Wolf, Jimmy Reed et Otis Rush, absorbant les leçons musicales qu'ils allaient transformer en blues rock et en guitare rock psychédélique du milieu et de la fin des années 1960 et des années 1970.

« Après s'être installé à Haight-Asbury au milieu des années 1960, Gravenites - qui chantait, jouait de la guitare et de l'harmonica et était un auteur-compositeur prolifique - s'est associé à son vieil ami Bloomfield de Chicago pour former l'Electric Flag en 1967. Ce groupe, avec Gravenites au chant, s'est produit au Monterey Pop Festival en 1967 et a influencé des groupes de la région comme Quicksilver Messenger Service et Big Brother and the Holding Company ».

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Il s'est lié d'amitié avec Janis Joplin, et lui et Butterfield ont contribué à façonner le premier album solo de Joplin, I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama ! en 1969, Gravenites écrivant le titre « Work Me Lord » pour l'album. Cette chanson deviendra un élément essentiel des concerts de Joplin et un moment fort de la célèbre prestation de la chanteuse à Woodstock.

La chanson « Buried Alive in the Blues » de Gravenites apparaît en tant qu'instrumental sur l'album solo de Joplin, Pearl, qui a connu un succès phénoménal. Il interprétait souvent la chanson, avec ses paroles, en concert en hommage à Joplin.

Peu de temps après la mort de Joplin, Gravenites a produit la chanson « One Toke Over the Line » pour le duo folk rock Brewer & Shipley, un morceau qui a atteint la 10e place du plamarès Billboard Hot 100 en 1971.

Kenny Hyslop, batteur écossais qui a joué dans une des premières versions de Simple Minds et dans le groupe glam pop Slik, est décédé le 15 septembre à l'âge de 73 ans, des suites d'un cancer de la prostate.

Il a commencé sa carrière musicale au début des années 70, en rejoignant le groupe glam-rock Salvation. Deux ans plus tard, le groupe est rebaptisé Slik à la suite d'un changement de composition, Midge Ure devenant le chanteur principal. Ce groupe a obtenu un numéro un au Royaume-Uni avec Forever And Ever en 1975, avant de se dissoudre en 1977.

« Ure s'est fait connaître dans le monde entier avec Ultravox, tandis que Hyslop a joué avec les groupes new wave Zones et The Skids avant de rejoindre Simple Minds en 1981. Hyslop est resté avec le groupe pendant un an, au cours duquel il a participé à la première partie de la tournée Sons and Fascination Tour et a joué sur la chanson phare de Simple Minds « Promised You A Miracle ».

Après son départ de Simple Minds en 1982, Hyslop a formé Set the Tone avec le bassiste Bobby Paterson, puis le One O'Clock Gang, qui a sorti un album sur Arista Records.

Hyslop a ensuite écrit des chansons pour Les McKeown (Bay City Rollers) et a également tourné avec Midge Ure lors de son The Gift World Tour 1985. Il est ensuite devenu un DJ alternatif avant de quitter le Royaume-Uni pour le Canada avec le groupe de blues de Glasgow, Big George and the Business.

Ce groupe a joué au festival de jazz de Montréal, au Théâtre St Denis et dans d'autres salles du Québec et de l'Ontario en 1992. Lors d'une tournée au Canada à la fin des années 1990, le groupe a enregistré la moitié de son album, Home of the Wolf, à Montréal.

Eddie (Edward Robert) Low, chanteur populaire de country et de folk néo-zélandais, est décédé le 21 septembre, à l'âge de 81 ans, des suites d'un cancer.

Radio New Zealand rapporte que « Low est né aveugle à cause de l'épidémie de rougeole en Allemagne. Il a fondé son premier groupe à l'âge de 13 ans avec deux amis, sous le nom de The Three Blind Mice, et s'est ensuite forgé une réputation de vocaliste et de multi-instrumentiste hors pair. Il s'est fait connaître au milieu des années 60 au sein du groupe maori The Quin Tikis. »

En 2006, Low a reçu l'Ordre du mérite de la Nouvelle-Zélande (MNM) pour ses services rendus à la musique. En 2009, il a reçu le Benny Award des Variety Artists of NZ pour l'ensemble de sa carrière dans l'industrie du divertissement. Un service funèbre, qui sera retransmis en direct, aura lieu à Christchurch.

John David « JD » Souther, auteur-compositeur-interprète et acteur connu pour avoir écrit des chansons à succès pour The Eagles et Linda Ronstadt, est décédé à l'âge de 78 ans. La nouvelle a été annoncée sur son site officiel le 17 septembre.

La chronique nécrologie de Billboard a qualifié Souther de « l'un des plus grands architectes musicaux de la scène country-rock des années 1970 ». Il s'est lié d'amitié avec Glenn Frey des Eagles et a collaboré en tant qu'auteur sur plusieurs des plus grands succès des Eagles, notamment « New Kid in Town », « James Dean », « Doolin-Dalton » et « Best of My Love ».

Souther a également coécrit le tube « Heartache Tonight “ des Eagles en 1979, aux côtés de Frey, Bob Seger et Don Henley, et a coécrit le succès de Henley en 1989, ” The Heart of the Matter ». Il a également écrit « Run Like a Thief » de Bonnie Raitt, « Faithless Love » et « White Rhythm and Blues » de Ronstadt. Souther et Ronstadt ont également collaboré ensemble sur des chansons telles que « Prisoner in Disguise » et « Hearts Against the Wind », qui figurent dans le film Urban Cowboy de 1980 avec John Travolta.

En tant qu'artiste solo, Souther a sorti un premier album éponyme en 1972, puis s'est associé à Chris Hillman et Richie Furay pour sortir l'album The Souther-Hillman-Furay Band. Souther a ensuite sorti l'album solo Black Rose en 1976, qui comprenait une collaboration avec Ronstadt, « If You Have Crying Eyes ».

Son plus grand succès en solo a été obtenu en 1979 avec « You're Only Lonely », qui a atteint la septième place du Billboard Hot 100. En 1981, sa collaboration avec James Taylor, « Her Town Too », a atteint la 11e place du Billboard Hot 00.

En tant qu'acteur, Souther est apparu dans des films tels que My Girl 2, Deadline et Postcards From the Edge, et dans des séries télévisées telles que Thirtysomething, Purgatory et un rôle récurrent dans Nashville.

Souther a été intronisé au Songwriters Hall of Fame en 2013.

« On a dit que JD Souther aurait pu être un artiste majeur s'il avait gardé plus de ces belles chansons introspectives qu'il écrivait pour lui », a déclaré Kyle Young, directeur général du Country Music Hall of Fame and Museum, dans un communiqué. « Il n'était pas une star de la country-rock, mais il a joué un rôle crucial quant à la pérennité de son influence ».

Billy Edd Wheeler, auteur-compositeur-interprète country qui a créé des tubes pour Johnny Cash, Kenny Rogers, Elvis Presley et d'autres vedettes, est décédé le 16 septembre à l'âge de 91 ans.

Wheeler est surtout connu comme coauteur de « Jackson », un duo rendu célèbre par Cash et June Carter et récompensé par un Grammy Award. Il a reçu 13 prix de l'ASCAP (la société américaine des compositeurs, auteurs et éditeurs) et a écrit des chansons qui ont été enregistrées par plus de 100 artistes.

Parmi les artistes qui ont repris ses compositions figurent Elvis Presley, Glen Campbell, Kathy Mattea, Ed Bruce, Kenny Rogers, Bobby Bare, Judy Collins, Jefferson Airplane, Bobby Darin, Richie Havens, The Kingston Trio, Hazel Dickens, Florence and the Machine, Nancy Sinatra et Neil Young, qui a enregistré la chanson de Wheeler, « High Flyin' Bird ».

Originaire de Virginie occidentale et résidant en Caroline du Nord, Wheeler est membre du Nashville Songwriters Hall of Fame, où il a été intronisé en 2000 et qualifié d'« artiste de la Renaissance » par l'organisation. Il a également été honoré par le Country Music Hall of Fame and Museum en 2014, dans le cadre de ses Poets & Prophets Series.

« Billy Edd Wheeler est connu en tant que chanteur de country et auteur de succès country pour Kenny Rogers ( “Coward Of The County”), Johnny Cash, Hank Williams Jr. et bien d'autres. Mais l'écriture de chansons n'est qu'une facette de la vie de cet artiste de la Renaissance », indique le panthéon sur son site web. « Wheeler a été poète et conteur, pilote dans la marine, dramaturge, enseignant, peintre, romancier, auteur d'humour et rédacteur en chef de magazine. Comme Kris Kristofferson et Shel Silverstein, il semblait capable d'accomplir n'importe quelle quête créative à n'importe quel moment de sa vie ».

Wheeler est l'auteur-compositeur de huit pièces de théâtre et comédies musicales, d'un opéra folklorique (Song of the Cumberland Gap), commandé par la National Geographic Society, et de trois pièces de théâtre en plein air. Il est également l'auteur de six livres humoristiques. En 2018, Wheeler a publié un livre de mémoires intitulé Hotter Than A Pepper Sprout, a Hillybilly poet's journey from Appalachia to Yale to writing hits for Elvis, Johnny Cash & More.

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Beverly Glenn-Copeland
Brianna Blank

Beverly Glenn-Copeland

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Beverly Glenn-Copeland révèle qu'il vit avec la démence

L'auteur-compositeur-interprète canadien bien-aimé entame sa dernière tournée nord-américaine pour son album The Ones Ahead (2023) ce jeudi (26 septembre) au festival POP Montréal. Dans une nouvelle vidéo réalisée avec sa femme et collaboratrice créative Elizabeth, il demande le soutien de la communauté pour les temps à venir.

Dans une nouvelle vidéo publiée aujourd'hui (23 septembre), Beverly Glenn-Copeland et sa femme et collaboratrice créative Elizabeth Paddon ont révélé que le chanteur canadien bien-aimé vit avec la démence.

La maladie affecte sa mémoire et ses capacités spatiales. « Jusqu'à présent, elle n'a pas d'incidence sur ma capacité à vivre pleinement l'instant présent avec ceux que j'aime », affirme M. Glenn-Copeland.

Bien qu'il soit très difficile de vivre cette expérience ensemble, Elizabeth ajoute : « Au fur et à mesure que ces éléments de lui disparaissent, je vois sa lumière essentielle briller plus que jamais, et comme c'est souvent le cas dans la vie, dans la tristesse il y a aussi une beauté vraiment profonde. »

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« Nous voulons remettre en question l'image du grand public, qui se focalise sur la perte », poursuit Glenn-Copeland.

Leur objectif est de trouver des moyens de continuer à faire ce qu'il aime le plus : de la musique, travailler avec les enfants et encourager la prochaine génération.

Malgré les difficultés, le couple connaît un « renouveau créatif considérable », affirme Elizabeth : une tournée, un livre, une adaptation musicale et des projets d'émission télévisée pour les enfants.

Glenn-Copeland, 80 ans, a commencé à sortir de la musique dans les années 1980, mais la redécouverte tardive de ses albums avant-gardistes à base de synthétiseurs, en particulier Keyboard Fantasies (1986), lui a donné un second souffle. Il est remonté sur scène en 2018 et n'a cessé de se produire depuis.

Il a remporté de nombreux prix et récompenses au cours de la dernière moitié de la décennie, notamment le Slaight Family Polaris Heritage Prize en 2020, et a été célébré comme une icône trans dans l'industrie de la musique. Sam Smith reprend sa chanson « Ever New » sur la prochaine compilation Transa.

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En 2023, Glenn-Copeland sort son premier nouvel album studio depuis 20 ans, The Ones Ahead, via Transgressive. Une tournée nord-américaine s'annonce, qui débutera ce jeudi 26 septembre au festival POP Montréal. Cette tournée sera sa dernière, révèle-t-il.
Les années ont été difficiles pour Glenn-Copeland et Paddon. Confrontés à des difficultés financières pendant la pandémie, ils ont dû déménager six fois, mais ont pu continuer à vivre grâce au soutien et à l'attention d'autres personnes.

« Nous aurons besoin du soutien de la communauté dans les temps à venir », déclare Glenn-Copeland. Ils partageront bientôt des détails sur la façon dont les gens peuvent aider.

La vidéo touchante se termine avec le couple chantant et dansant dans leur maison.

Beverly Glenn-Copeland and friends: The Salon Evening aura lieu ce jeudi (26 septembre) au Théâtre Rialto à Montréal. Les billets sont en vente ici.

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