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Stingray se joint aux radiodiffuseurs indépendants canadiens pour demander le soutien du gouvernement à la radio locale

La grande société de médias s'est associée aux radiodiffuseurs indépendants pour envoyer une lettre au gouvernement fédéral, appelant à des mesures spécifiques pour soutenir le secteur de la radio locale, comme des incitations fiscales pour les annonceurs et des dépenses publicitaires qui leur sont consacrées.

Stingray se joint aux radiodiffuseurs indépendants canadiens pour demander le soutien du gouvernement à la radio locale
microphone noir et gris avec pied
Photo de Jacob Hodgson sur Unsplash

Les enjeux pour les radiodiffuseurs et les musiciens canadiens sont importants dans le prochain budget fédéral.

La société médiatique canadienne Stingray, qui gère plus de 100 stations de radio, s'est associée à des radiodiffuseurs indépendants pour solliciter un soutien fort du gouvernement fédéral en faveur du secteur de la radio locale. Stingray et le groupe de radiodiffuseurs ont clairement exprimé leur message dans une lettre adressée à la ministre des Finances Chrystia Freeland et à la ministre du Patrimoine canadien Pascale St-Onge, réclamant des mesures qui aideront la radio locale dans un contexte de baisse des revenus publicitaires.


L'industrie canadienne de la radio, qui contribue à hauteur de 373 millions de dollars au contenu canadien, a souffert du pivotement des annonceurs vers des géants de la technologie comme Meta, tandis que les consommateurs utilisent de plus en plus les services de diffusion en continu comme Spotify et Apple Music. Selon l'Association canadienne des radiodiffuseurs, en 2023, plus de 200 stations de radio canadiennes risquaient de fermer leurs portes, et 40 pour cent des stations fonctionnaient à perte. Bell Média a récemment annoncé qu'elle vendait 45 de ses 103 stations de radio, dans un contexte de compressions à l'échelle de l'entreprise. (Billboard Canada FYI s'est récemment entretenu avec trois experts de la radio sur la façon dont l'industrie traverse une période de turbulences).

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La lettre de Stingray propose des recommandations spécifiques pour faire face à ces conditions. La lettre suggère qu'au moins 70% des dépenses publicitaires du gouvernement du Canada devraient être consacrées aux médias locaux, qu'ils soient imprimés, numériques, radiophoniques ou télévisés. Il demande également un crédit d'impôt d'au moins 20% pour la publicité auprès des médias canadiens.

«Le secteur de la radio locale fait partie intégrante de notre identité nationale», a déclaré Eric Boyko, PDG de Stingray. «Stingray et nos respectés partenaires industriels indépendants demandent au gouvernement de mettre en œuvre ces mesures, qui sont essentielles à la viabilité du secteur. Stingray souligne l'importance de la radio indépendante dans le soutien de la musique canadienne ainsi que dans le « respect des valeurs démocratiques fondamentales.» L'Association canadienne des radiodiffuseurs souligne également le rôle des radiodiffuseurs locaux dans la fourniture de nouvelles fiables et pertinentes aux Canadiens.

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Les partenaires industriels indépendants qui soutiennent la lettre comprennent des entreprises comme le réseau radiophonique de l'Atlantique Acadia Broadcasting, qui possède 16 stations; Blackburn Media de London, en Ontario, qui possède 13 stations; et la société Pattison Media de l'Ouest canadien, qui possède 48 stations. En plus de ses propriétés radiophoniques, Stingray fournit des services à une gamme de marques médiatiques internationales et gère des chaînes de télévision, des produits de karaoké, du contenu par abonnement et bien plus encore.

L'Association nationale des radios étudiantes et communautaires a également récemment lancé un appel au gouvernement fédéral, lui demandant de réorienter les fonds publicitaires vers les médias canadiens et particulièrement les médias communautaires, ainsi que de rétablir l' Initiative de journalisme local, un programme qui a employé des centaines de journalistes et expirera en mars.

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Même si la fermeture des stations de radio signifie moins de temps d'antenne pour les musiciens canadiens, les défis auxquels est confronté le secteur radiophonique ont également des impacts indirects sur la musique canadienne. Les radiodiffuseurs privés canadiens sont d'importants contributeurs à l'organisation musicale canadienne FACTOR, qui offre des subventions à des milliers de musiciens canadiens chaque année. Alors que les contributions des radiodiffuseurs à FACTOR diminuent, les associations musicales demandent au gouvernement fédéral d'augmenter sa contribution au Fonds de la musique du Canada, qui finance FACTOR. Cette campagne a récemment remporté une petite victoire, puisque le Comité fédéral des finances a recommandé au gouvernement de tenir sa promesse électorale d'augmenter le FMC, mais il reste à voir si le budget fédéral acceptera cette recommandation.

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Les membres de l’industrie des médias et de la musique devront attendre fin mars – lorsque le budget fédéral arrive habituellement – pour savoir si leurs appels sont entendus.

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Kesha
Brendan Walter

Kesha

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Kesha fait entrer « Holiday Road » dans le Billboard Canadian Hot 100

La chanteuse pop récemment indépendante propose une reprise du morceau de Lindsey Buckingham, datant de 1983 et tiré de National Lampoon's Vacation. Cette version de « Holiday Road » a été d'abord lancée en exclusivité sur Spotify pour les fêtes. Pendant ce temps, Christmas de Michael Bublé demeure en tête du palmarès des albums canadiens.

Kesha ramène un classique des fêtes sous-estimé dans les classements. Sa version de « Holiday Road » fait ses débuts dans le Billboard Canadian Hot 100 de cette semaine (daté du 28 décembre 2024) à la 83e position.

« Holiday Road » avait initialement été publiée en 1983 par la légende de Fleetwood Mac, Lindsey Buckingham, et sert de thème d’ouverture énergique au film comique culte National Lampoon's Vacation avec Chevy Chase.

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