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Elisapie, BadBadNotGood, Jonathan Personne et d’autres artistes s’unissent à la campagne visant à bloquer la diffusion de leur musique en Israël : « Pas de musique pour le génocide »

La campagne rassemble plus de 400 artistes et labels qui ont choisi de géobloquer ou de retirer leur musique des plateformes de streaming en Israël, en réaction au conflit israélo-palestinien — parmi eux, les labels canadiens Constellation et Arbutus Records.

Elisapie

Élisapie

Leeor Wild

Les artistes et labels bloquent désormais la diffusion en streaming de leur musique en Israël, un geste auquel se joignent plusieurs noms canadiens.

L’initiative No Music For Genocide appelle les artistes, labels et détenteurs de droits à retirer leur catalogue des plateformes de streaming accessibles en Israël. « No Music for Genocide est une nouvelle initiative de boycott culturel demandant aux artistes et aux détenteurs de droits de retirer leur musique des plateformes de streaming en Israël en réponse au génocide à Gaza, au nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée, à l’apartheid en Israël et à la répression politique des efforts pro-palestiniens partout où nous vivons », peut-on lire dans un communiqué publié sur Instagram.


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Du côté canadien, des artistes comme BadBadNotGood, Elisapie, Annie-Claude Deschênes, Jonathan Personne, Jonah Yano, Ought et Les Breastfeeders ont ajouté leur nom à la liste. Les labels montréalais Arbutus Records et Constellation Records figurent également parmi les signataires.

Menée par des artistes et labels indépendants, la campagne rassemble aussi Aminé, Arca, Kelela, Oklou, King Krule, Amyl And The Sniffers, MJ Lenderman, Kneecap, Faye Webster, Japanese Breakfast, Fontaines DC, Rina Sawayama, Kelsey Lu, Chanel Beads, Vegyn et bien d’autres.

Concrètement, les artistes modifient la disponibilité territoriale de leur musique ou adressent des demandes de géoblocage à leur distributeur ou label. Le site de l’organisation explique les différentes étapes du processus et les options offertes aux créateurs.

La coalition inclut également des membres issus de grands labels, comme Massive Attack, Primal Scream et MØ, qui appellent désormais Sony, Universal Music Group et Warner à emboîter le pas. Ces trois géants de l’industrie avaient déjà bloqué l’ensemble de leurs catalogues en Russie en 2022, un mois après l’invasion de l’Ukraine.

« Cet acte concret n’est qu’une étape vers la réalisation des revendications palestiniennes visant à isoler et délégitimer Israël, qui commet des meurtres sans conséquences sur la scène internationale », peut-on lire sur le site web de la coalition. « Cette initiative est sans frontières et ouverte à tous les artistes et labels qui souhaitent boycotter le pays. Nous espérons qu’elle mènera à d’autres actions contre la complicité de l’industrie musicale. »

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Parallèlement, plusieurs artistes ont retiré leur catalogue de Spotify au cours des derniers mois, en réaction aux investissements militaires réalisés par Daniel Ek, PDG de la plateforme, via son fonds Prima Materia. Depuis 2021, ce fonds détient des parts dans Helsing, une entreprise de défense spécialisée dans les logiciels d’intelligence artificielle destinés à l’aide à la décision militaire.

Parmi ceux-ci figurent Godspeed You! Black Emperor, Chad VanGaalen, Sunnsetter, Sarah Harmer et bien d'autres.

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Une étude australienne sur la musique met en lumière le fossé croissant de la visibilité des artistes canadiens sur les plateformes de streaming

Alors que des talents locaux comme Tate McRae, Drake, The Weeknd et Justin Bieber connaissent un succès mondial, les artistes américains dominent toujours les marchés du streaming et des tournées, selon un rapport du groupe de réflexion sur les politiques publiques The Australia Institute.

Les artistes canadiens ont un problème d’algorithme.

C’est ce que révèle un nouveau rapport musical australien, selon lequel les artistes canadiens peinent à trouver leur place dans les algorithmes de découverte des plateformes de streaming.

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