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Joni Mitchell et Nelly Furtado seront mises à l’honneur lors des prix Juno 2026, qui se tiendront à Hamilton, en Ontario

L’emblématique auteure-compositrice-interprète se rendra au TD Coliseum de Hamilton pour recevoir un prix soulignant l’ensemble de sa carrière, tandis que Nelly Furtado fera son entrée au Panthéon de la musique canadienne.

Joni Mitchell

Joni Mitchell

Prix Juno

Joni Mitchell sera présente aux Junos.

La légendaire auteure-compositrice-interprète a été annoncée hier matin (24 novembre), lors d’un événement médiatique des prix Juno à Hamilton, en Ontario, comme la récipiendaire du prix Hommage pour l’ensemble de sa carrière à l’édition 2026, qui se tiendra le 29 mars.


« Cette distinction reconnaît la contribution artistique exceptionnelle de Joni Mitchell et l’influence durable qu’elle exerce sur la culture musicale mondiale », ont déclaré les Junos dans un communiqué. « Mitchell, quatre fois lauréate d’un prix Juno et Compagnon de l’Ordre du Canada, sera célébrée pour un art novateur qui a inspiré des générations de créateurs, tous genres confondus. »

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Récemment honorée par les prix SOCAN, la pionnière canadienne n’avait pu se rendre à Toronto pour la cérémonie, une célébration spéciale ayant donc été organisée à son domicile de Los Angeles. Mitchell voyage rarement pour raisons de santé, mais a tout de même repris la scène à quelques occasions depuis 2022. Les organisateurs des Junos ont confirmé qu’elle sera bel et bien à Hamilton pour recevoir son prix en 2026.

Lors de la même conférence de presse, tenue au tout nouveau TD Coliseum du centre-ville de Hamilton — qui accueillera également la cérémonie — une autre annonce majeure a été révélée : Nelly Furtado fera son entrée au Panthéon de la musique canadienne. L’icône pop, dix fois gagnante aux Junos et animatrice de l’édition 2024, a à son actif des Grammy Awards, des Latin Grammy Awards et plus de 35 millions d’albums vendus à travers le monde. Elle recevra cet honneur lors des Junos 2026.

Les applaudissements les plus nourris de la matinée ont éclaté lorsque le public local a appris que les héros rock de Hamilton, Arkells, figurent eux aussi au programme du grand spectacle. Le groupe, fort de neuf prix Juno, partage l’affiche avec The Beaches, cinq fois lauréates — dont groupe de l’année aux Junos 2025 — et nommées Femmes de l’année 2025 par Billboard Canada. D’autres artistes seront annoncés ultérieurement.

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Parmi les intervenants figuraient Tim Potocic, coprésident du comité organisateur des Junos et directeur de Sonic Unyon et Supercrawl, ainsi que Ryan McHugh, responsable du tourisme et des événements pour la Ville de Hamilton. Accueillant l’industrie musicale canadienne, M. Potocic a souligné que les Junos « dynamisent toute la scène musicale locale pendant une semaine complète, et même au-delà. L’attention médiatique est immense. »

La mairesse de Hamilton, Andrea Horwath, et Stan Cho, ministre ontarien du Tourisme, de la Culture et des Jeux, étaient également présents. Après avoir cité Luke Combs, M. Cho a confirmé un investissement provincial de 1,5 million de dollars pour soutenir l’édition 2026. Mme Horwath a rappelé l’engagement du conseil municipal envers la communauté musicale, affirmant que l’accueil des prix Juno « représente un autre moment exceptionnel pour Hamilton ».

« Ici, la musique fait partie de notre ADN », a-t-elle ajouté. « Elle façonne notre identité et notre ville. Hamilton a vu naître des générations d’artistes, d’auteurs-compositeurs, de producteurs et de professionnels de l’industrie musicale d’un talent remarquable. »

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Allan Reid, président et chef de la direction de CARAS/Prix Juno, a rappelé que Hamilton avait déjà accueilli les Junos à six reprises — un record derrière Toronto — et que 2026 marquerait le retour de la cérémonie dans la ville pour la première fois en dix ans. « Hamilton a toujours été un territoire où la musique circule partout », a-t-il souligné. « Et 2026, l’Année de la musique à Hamilton, ne pourrait tomber plus juste dans une ville qui compte probablement plus de musiciens indépendants par habitant que presque n’importe où dans le monde. »

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Nick DeLuco, vice-président principal et directeur général du TD Coliseum, représentait Oak View Group, propriétaire du nouvel amphithéâtre, tandis que les chefs des Premières Nations des Mississaugas de Credit et des Six Nations de la rivière Grand ont livré les mots de bienvenue.

Le comité organisateur des Junos à Hamilton s’est donné pour objectif d’amasser 100 000 $ au profit de MusiCounts, l’organisme caritatif d’éducation musicale lié à CARAS/aux prix Juno. Les deux tiers de la somme ont déjà été réunis. Grâce à ces fonds, le programme d’échanges de MusiCounts réunira 10 enseignants et 10 artistes émergents de la région de Hamilton.

La cérémonie des prix Juno sera diffusée en direct à 20 h, partout au pays, sur les plateformes radio, télé et numériques de CBC. Les billets seront mis en vente le vendredi 28 novembre à 10 h (HE) sur ticketmaster.ca/junos.

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Rheostatics. Back L to R: Tim Vesely, Don Kerr, Kevin Hearn, Dave Bidini, Alex Lifeson Front L to R: Dave Clark, Hugh Marsh
Chris Wahl

Rhéostatique. De gauche à droite, au fond : Tim Vesely, Don Kerr, Kevin Hearn, Dave Bidini, Alex Lifeson. De gauche à droite, au premier plan : Dave Clark, Hugh Marsh.

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Alex Lifeson à propos de sa nouvelle musique avec Rheostatics : « Aucune règle, aucune attente »

Sur The Great Lakes Suite, ce collectif de musiciens d’exception accueille aussi Laurie Anderson et le regretté Gord Downie.

Il y a trente ans, la formation torontoise Rheostatics innovait avec « Music Inspired by the Group of Seven », une œuvre conceptuelle avant-gardiste commandée par le Musée des beaux-arts du Canada en hommage aux peintres paysagistes du début du XXᵉ siècle. Cette pièce abstraite et ambitieuse mêlait improvisation libre et extraits d’archives — dont des conversations enregistrées avec les artistes et avec des figures historiques comme la reine mère Élisabeth Iʳᵉ.

Depuis, une question revenait sans cesse, raconte Dave Bidini à Billboard : « On se demandait toujours : “Comment pourrait-on recréer quelque chose dans cet esprit ?” Puis un soir, littéralement la tête sur l’oreiller, j’ai pensé aux Grands Lacs. »

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