Le Phoenix Concert Theatre de Toronto conclut un accord pour poursuivre ses activités jusqu'en 2026
Plus tôt cette année, le lieu historique avait annoncé qu'il fermerait ses portes en janvier 2025, mais un nouvel accord lui donnera une année supplémentaire au même endroit où il se trouvait depuis trois décennies avant de trouver un nouvel emplacement.
Le Phoenix Concert Theatre de Toronto connaît un nouveau souffle.
La salle de concert de longue date, qui opère au même endroit depuis 33 ans, a conclu un accord pour prolonger ses opérations à son emplacement actuel au 410 Sherbourne Street jusqu'en 2026.
En juin, la salle avait annoncé qu'elle fermerait ses portes en janvier 2025 pour faire place à un nouveau développement résidentiel, suscitant une vague d'inquiétude de la part des musiciens et des fans.
Le théâtre a accueilli des artistes comme Bob Dylan, Billie Eilish, Post Malone et bien d'autres au cours de ses plusieurs décennies d'exploitation. Son histoire remonte à plus loin que son nom, puisqu'il a fonctionné dans les années 80 sous le nom de Diamond Club. Le Phoenix, qui a une capacité d'environ 1 300 places, est également l'une des rares grandes salles de concert à rester indépendante, alors que les multinationales entrent de plus en plus sur le marché des salles de concert.
Le lieu compte de nombreux défenseurs en politique municipale à Toronto, qui ont promis de contribuer à garantir que le Phoenix continuera d’exister dans le futur.
L'extension des opérations à son emplacement actuel n'est pas éternelle - la copropriétaire Lisa Zbitnew prévoit toujours de déménager en 2026, mais ce nouvel accord donne le temps nécessaire pour le faire correctement.
« Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette opportunité de poursuivre nos activités ici, au 410 Sherbourne Street », déclare Zbitnew. « Cela nous donne le temps et la flexibilité nécessaires pour avancer de la meilleure façon possible. »
La nouvelle de la prolongation du Phoenix intervient alors que les petites et moyennes salles de spectacle à travers le pays sont confrontées à de sérieux défis dans leur fonctionnement, allant de l'augmentation des frais généraux à la perte de revenus pendant le confinement.
Mais fidèle à son nom, le Phénix promet de renaître de ses cendres.