Dans les médias: Les habitudes de lecture des Canadiens (Chronique)
Un nouveau sondage révèle comment les Canadiens passent leur temps et ce qu'ils consomment. Avec en prime: le mécène de la musique canadienne Gary Slaight selon ses propres mots.
Ce que les Canadiens font de leur temps
BookNet , l'organisme à but non lucratif qui recueille des données sur les ventes de livres au Canada, a publié son enquête annuelle sur le marché qui comprend une multitude de faits fascinants sur ce que nous faisons de notre temps.
En ce qui concerne les activités que les Canadiens pratiquent le plus fréquemment, voici les 10 principales activités auxquelles les Canadiens ont participé au moins une fois par jour en 2023 :
1. Navigation sur les réseaux sociaux/sur le Web (75 %)
2. Regarder des vidéos/la télévision/des films (73 %)
3. Cuisine (69 %)
4. Écouter de la musique (64 %)
5. Passer du temps avec la famille (48 %)
6. Faire de l'exercice/s'entraîner (37 %)
7. Écouter des émissions de radio (34 %)
8. Lire ou écouter des livres (31 %)
9. Jouer à des jeux vidéo (25 %)
10. Écouter des balados (18 %)
Modèles de lectorat
* 49 % des Canadiens ont lu ou écouté des livres chaque semaine en 2023, et 31 % des Canadiens ont lu ou écouté des livres une fois par jour.
*La moitié des lecteurs canadiens (52 %) ont lu entre un et cinq livres en 2023.
*Les lecteurs canadiens ont participé à davantage de clubs de lecture et d’événements liés au livre en 2023, tant en ligne qu’en personne.
* Les dépenses en livres en 2023 sont similaires à celles de 2022. Toutefois, moins de lecteurs canadiens en 2023 n’avaient pas de limites quant au nombre de livres qu’ils pouvaient acheter (23 %) et davantage ont acheté des livres dans les limites de leur budget (44 %).
* Les groupes démographiques plus âgés (45-54 ans, 55-64 ans, 65 ans et plus) sont plus susceptibles d’acquérir des livres gratuits de tous formats que les groupes démographiques plus jeunes (18-29 ans, 30-44 ans).
* Les lecteurs canadiens en 2023 ont continué de préférer les livres imprimés (59 %).
* L’intérêt des lecteurs canadiens pour les livres audio abrégés, les livres audio avec effets sonores et/ou musique et les livres imprimés respectueux de l’environnement est en hausse.
* Les livres de fiction pour adultes demeurent le sujet de lecture le plus populaire auprès des lecteurs canadiens dans tous les formats, mais les livres pour enfants et les livres pour jeunes adultes continuent de connaître une augmentation du lectorat dans tous les formats en 2023.
En ce qui concerne les dépenses consacrées aux activités de loisirs au cours d’un mois donné, la plupart des Canadiens ont dépensé entre 1 $ et 49 $ (19 %) ou entre 50 $ et 99 $ (19 %). La troisième plus grande part a dépensé entre 100 $ et 149 $ par mois (14 %). Aucune tendance claire ne se dégage de la comparaison des dépenses de 2023 avec celles de 2022.
En 2023, BookNet a suivi les ventes de 847 477 ISBN uniques, ce qui s'est traduit par 48 791 765 livres physiques vendus pour une valeur totale de 1 102 387 350 $.
Les livres écrits par des Canadiens représentaient 12 % des ventes de livres imprimés au Canada en 2023.
Gary Slaight dans ses propres mots
Gary Slaight est un grand donateur, qui ne renonce jamais à une cause à laquelle il croit, un homme timide, plus réservé qu'en quête d'attention. La Fondation Slaight est l'un des plus importants donateurs privés du Canada.
Selon les propres mots du Power Player de Billboard Canada dans une nouvelle interview avecToronto Life :
« Depuis 2013, la fondation a fait don d’environ 251 millions de dollars à plusieurs initiatives. J’essaie d’observer ce qui se passe dans le monde et d’identifier les causes pour lesquelles nous pouvons faire la différence. Nous avons soutenu des hôpitaux, des associations caritatives pour enfants, des groupes autochtones, des résidences pour personnes âgées, les droits des femmes et des filles, l’aide aux victimes de la Covid-19 et maintenant la démence. »
« Parce que beaucoup de gens sont radins. Je fais pression en montrant mes propres contributions. Si quelqu’un vient me voir pour tenter de récolter des fonds pour une cause à laquelle il croit, la première chose que je lui demande est de me dire combien il a donné de sa poche. Il y a beaucoup de gens à Toronto qui ont beaucoup d’argent, et beaucoup d’entre eux ne donnent pas beaucoup. Je ne citerai pas de noms, mais il y a des gens qui devraient faire beaucoup plus. »
Interrogé sur ses réflexions concernant son héritage, il a déclaré : « Je me concentre sur la philanthropie et la musique. Mon héritage se fera tout seul. »
Une élégie pour le papier journal
Ce message a été publié par Alan Niester sur Facebook plus tôt cette semaine. Il en dit long sur le triste état des journaux d’aujourd’hui.
Ma vie tourne littéralement autour des journaux.
Quand j'étais enfant, mon premier travail consistait à livrer le Niagara Falls Evening Review . C'était une leçon de gestion d'une petite entreprise et, malgré mon enthousiasme, je perdais toujours de l'argent parce qu'un ou deux abonnés ne payaient pas.
J'ai grandi en découpant des photos et des articles de joueurs de hockey et de baseball et en les collant dans des albums.
Plus tard dans ma vie, j'ai écrit pour des journaux... The Globe and Mail pendant 35 ans... et la Montreal Gazette et le Windsor Star, entre autres.
Aujourd’hui, malgré mon âge avancé, je commence toujours chaque journée avec un café et le Toronto Star .
Mais je peux dire que cette habitude est sur le point de disparaître. De nombreux petits journaux, dont mon bien-aimé Evening Review , ont cessé de publier des versions physiques.
Hier, mon Toronto Star m'a été livré à domicile, comme d'habitude. Il ne comptait que 26 pages et n'était accompagné que de deux publicités payantes. Il était aussi léger qu'un mouchoir en papier.
Difficile de croire que même des géants comme The Star et Globe and Mail puissent continuer à exister encore longtemps.
Le dernier à sortir, éteignez les lumières.