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Kendrick Lamar ne se retient pas face à Drake pendant le spectacle de la mi-temps du Super Bowl

Après l'avoir laissé en suspense toute la nuit, Kendrick a finalement interprété « Not Like Us », en y incluant des lignes qui citaient directement Drake et ses affiliés d'OVO.

Kendrick Lamar

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Une grande question planait sur le spectacle de la mi-temps du Super Bowl 2025 : Kendrick Lamar allait-il interpréter « Not Like Us » ?

La réponse semblait évidente. Cette chanson, qui a dominé le Billboard Hot 100 l’année dernière, a propulsé Kendrick au sommet culturel, faisant de lui un choix naturel pour le Super Bowl.


Cependant, le procès en diffamation intenté par Drake contre son label, Universal Music Group, a remis cette possibilité en question. Kendrick allait-il vraiment jouer la chanson qui accuse ouvertement son rival canadien de pédophilie sur l’une des plus grandes scènes télévisées du monde ? Ou choisirait-il de jouer la carte de la prudence ? Certains auraient même pu parier sur ce choix lors des paris sportifs en ligne.

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Finalement, Kendrick n’a pas hésité une seconde.

Au Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans, dimanche 9 février, il a apporté sa touche personnelle au spectacle. Dans un set mêlant hits récents et classiques, et accompagné d’une déconstruction de l’Americana animée par Samuel L. Jackson dans le rôle de « Uncle Sam », Kendrick a entretenu la tension autour de la chanson tout au long de sa performance. À plusieurs reprises, il a laissé entendre qu’il allait la jouer, en esquissant des extraits, avant de se raviser. Il a plutôt rempli son set de morceaux sans lien direct avec Drake, notamment une séquence avec SZA sur leurs duos « Luther » et « All the Stars ».

« Je veux jouer ma chanson préférée, mais vous savez qu’ils adorent me poursuivre en justice », a-t-il plaisanté à un moment donné.

Mais bien sûr, vers la fin de son set, Kendrick n’a pas hésité une seconde.

Il a improvisé un freestyle, expliquant enfin pourquoi il avait décidé de jouer la chanson. « Tu vas vraiment le faire ? / Ouais, ils ont essayé de simuler le jeu, mais on ne peut pas simuler l'influence », a-t-il lâché.

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Le rythme staccato caractéristique des cordes a marqué le début de « Not Like Us ». Kendrick n’a pas pris de pincettes, rappant même la ligne qui mentionne directement Drake, le tout avec un sourire narquois qui lui est propre : « Dis, Drake, j'ai entendu dire que tu les aimes jeunes. » (Il cite également ses affiliés d'OVO, Baka Not Nice et Chubbs.) Serena Williams, ancienne compagne de Drake, était là sur le terrain, dansant au rythme de la performance.

Il a ensuite interprété la partie de la chanson avec une touche provocante : « essayer de toucher une corde sensible et c'est probablement un minnnooor. » Et la foule n'a pas manqué de réagir avec enthousiasme.

« Not Like Us » a fait une transition fluide vers « TV Off », avec le cri « Mustard » de Kendrick, qui a rapidement fait le tour des mèmes. Et c'était là que le spectacle a atteint son apogée.

Si les fans avaient le moindre doute sur le fait que Kendrick utilisait cette performance pour affirmer sa domination, la mi-temps l’a clairement annoncé. La caméra a alors capté le public, où les lumières ont formé deux mots : « GAME OVER ».

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Désormais, les yeux de nombreux fans de hip-hop seront rivés vers l'Australie, où Drake est actuellement en tournée avec son Anita Max Wynn Tour .

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Rheostatics. Back L to R: Tim Vesely, Don Kerr, Kevin Hearn, Dave Bidini, Alex Lifeson Front L to R: Dave Clark, Hugh Marsh
Chris Wahl

Rhéostatique. De gauche à droite, au fond : Tim Vesely, Don Kerr, Kevin Hearn, Dave Bidini, Alex Lifeson. De gauche à droite, au premier plan : Dave Clark, Hugh Marsh.

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Alex Lifeson à propos de sa nouvelle musique avec Rheostatics : « Aucune règle, aucune attente »

Sur The Great Lakes Suite, ce collectif de musiciens d’exception accueille aussi Laurie Anderson et le regretté Gord Downie.

Il y a trente ans, la formation torontoise Rheostatics innovait avec « Music Inspired by the Group of Seven », une œuvre conceptuelle avant-gardiste commandée par le Musée des beaux-arts du Canada en hommage aux peintres paysagistes du début du XXᵉ siècle. Cette pièce abstraite et ambitieuse mêlait improvisation libre et extraits d’archives — dont des conversations enregistrées avec les artistes et avec des figures historiques comme la reine mère Élisabeth Iʳᵉ.

Depuis, une question revenait sans cesse, raconte Dave Bidini à Billboard : « On se demandait toujours : “Comment pourrait-on recréer quelque chose dans cet esprit ?” Puis un soir, littéralement la tête sur l’oreiller, j’ai pensé aux Grands Lacs. »

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