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FACTOR Canada déclare qu'elle poursuivra « avec fermeté » la récupération des fonds dérobés à la suite d'un vol informatique présumé de 9,8 millions de dollars

Dans une nouvelle déclaration, l'organisme canadien de financement de la musique indique que la Banque Scotia a participé « à contrecœur » à un processus visant à récupérer les 9,8 millions de dollars qui auraient été dérobés du compte bancaire de FACTOR plus tôt cette année.

FACTOR Canada déclare qu'elle poursuivra « avec fermeté » la récupération des fonds dérobés à la suite d'un vol informatique présumé de 9,8 millions de dollars
Photo de PiggyBank sur Unsplash

FACTOR Canada a publié une nouvelle déclaration en réponse à un rapport selon lequel 9,8 millions de dollars ont été volés au bailleur de fonds de la musique.

Dans un communiqué publié sur le site Web de la fondation sous le titre « Réponse de FACTOR au cybervol de la Banque Scotia : les faits », l'organisation clarifie sa version des événements rapportés dans les médias et affirme qu'elle cherche à « défendre les allégations infondées formulées par la Banque Scotia à l’encontre de nos systèmes et de notre personnel ».


Le 25 novembre, le Globe and Mail rapportait que FACTOR, le principal bailleur de fonds canadien dans le domaine de la musique, qui a distribué plus de 50 millions de dollars l’an dernier, avait été victime d’un cybervol et poursuivait une action en justice pour récupérer les fonds.

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« Il est vrai que FACTOR a été victime d'un crime financier majeur survenu le 12 juin 2024, sous la forme d’un virement frauduleux unique de notre compte Scotiabank via ScotiaConnect, pour un montant de 9 772 875,33 $ », indique le communiqué.

Cependant, la réponse de FACTOR apporte de nouveaux éléments à l’histoire, notamment concernant l’implication de la Banque Scotia.

L’organisation affirme avoir signalé le crime aux forces de l’ordre le 14 juin, mais la Banque Scotia « a reconnu n’avoir jamais signalé ce crime financier aux autorités ».

Le Globe a rapporté que le vol a été déclenché lorsqu'un nouvel utilisateur s'est inscrit sur le compte bancaire de FACTOR en utilisant le nom d’un ancien directeur financier de l’entreprise. FACTOR précise que Scotiabank a émis un jeton numérique pour ce nouvel utilisateur le 18 janvier, sans prévenir FACTOR.

« L'intrus a accédé au compte de FACTOR depuis une adresse IP qui n'avait jamais été utilisée pour accéder à notre compte et avec une adresse e-mail @outlook.com, et non une adresse @factor.ca », ajoute le communiqué.

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La déclaration précise également que le montant transféré était 300 fois plus élevé que tout autre virement effectué précédemment depuis ce compte, « sans aucune alerte à FACTOR concernant cette activité hautement inhabituelle, suspecte et illégale ».

Les fonds ont été transférés vers une société détenue par un homme nommé James Campagna, qui a ensuite transféré l’argent vers un compte de la plateforme de crypto-monnaie VirgoCX Direct. Campagna a indiqué au Globe que l’utilisateur avait contacté l’une de ses filiales pour acheter des machines de minage de bitcoins avant le transfert.

« Tout au long de ce processus, la Banque Scotia a participé à contrecœur et de manière très limitée, ne partageant que de petites quantités d’informations après avoir été contrainte de le faire devant le tribunal », poursuit le communiqué.

« Malheureusement, nous travaillons depuis des mois pour récupérer nos fonds volés, en intentant une action en justice contre la Banque Scotia, M. Campagna et VirgoCX. »

Bien qu'il ne soit pas précisé ce que ce vol pourrait signifier pour ses subventions et son financement à destination des artistes et des entreprises musicales, FACTOR insiste sur sa détermination à récupérer l’argent.

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« Nous tenons à affirmer clairement et fermement que FACTOR poursuivra vigoureusement la récupération des fonds volés, défendra les allégations sans fondement de la Banque Scotia contre nos systèmes et notre personnel, et veillera à ce que la Banque Scotia honore sa garantie de sécurité envers ses clients, tout en déployant tous les efforts possibles pour que les criminels responsables soient traduits en justice. »

Lisez la déclaration complète de FACTOR ici.

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Chantal Kreviazuk with the new lyrics written on her hand.
Chantal Kreviazuk/Instagram

Chantal Kreviazuk avec les nouvelles paroles écrites sur sa main.

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Chantal Kreviazuk adapte les paroles de « Ô Canada » pour protester contre les remarques répétées de Trump sur le « 51e État » : « Je crois en la démocratie »

Le léger ajustement a eu lieu avant la finale du tournoi des 4 Nations de jeudi (20 février), que le Canada a remporté contre l'équipe américaine.

L'icône pop canadienne Chantal Kreviazuk a envoyé un message subtil mais clair à Donald Trump jeudi soir (20 février), en modifiant les paroles de l’hymne national canadien lors du match de championnat du tournoi des quatre nations entre les États-Unis et le Canada. Au lieu de chanter « true patriot love, in all of us command » (L'amour véritable du patriotisme, en nous tous commandé), elle a interprété « In true patriot love that none but us command » (Dans le véritable amour du patriotisme, que nous seuls commandons) avant le match au TD Garden de Boston, que le Canada a remporté 3-2 en prolongation.

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