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L'exposition Keith Haring du Musée des beaux-arts de l'Ontario s'ouvre sur le passé de la vie nocturne

Pour célébrer l'inauguration de l'exposition consacrée au légendaire artiste new-yorkais, le musée fait le pont entre le passé et le futur de la vie nocturne.

A man looking at a Keith Haring piece at an art gallery

Un homme regardant une œuvre de Keith Haring dans une galerie d'art

Photo d' Anna Dickson sur Unsplash

Le Musée des beaux-arts de l'Ontario (AGO) célèbre l'artiste Keith Haring avec une performance d'un légendaire DJ new-yorkais. Lina Bradford jouera en ouverture, aux côtés des fondateurs de YOHOMO, Phil Villeneuve et Armand Digdoyo. L'inauguration de l'exposition Keith Haring: Art Is For Everybody aura lieu le 17 novembre au Walker Court de l'AGO.

L'exposition met en lumière les œuvres de Haring dans le New York des années 1980, des dépliants de fête à ses peintures vibrantes et colorées qui ont imprégné la culture pop. Celle-ci permet également aux visiteurs de voir le processus derrière le travail de Haring, depuis les bâches jusqu'aux contours qu'il a réalisés avant de peindre.


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La soirée d'ouverture relie explicitement Haring à la scène des clubs new-yorkais dont il faisait partie dans les années 1980. Lina Bradford a eu un impact énorme sur cette scène jusque dans les années 1990.

«Lina est une véritable ancre de la vie nocturne de New York, depuis plus de 20 ans, elle connaissait Keith et faisait la fête avec Keith, déclare Villeneuve, cofondateur et rédacteur en chef de la communauté en ligne LGBTQ2+ de Toronto YOHOMO qui coproduit la soirée d'ouverture.

«Elle a commencé à devenir DJ avec [les DJ pionniers] Frankie Knuckles et Larry Lavan, qu'elle appelait ses frères. Elle dirait qu'elle a commencé parce que Frankie Knuckles l'a mise au défi de le faire.»

L'exposition de Haring arrive à un moment critique pour la culture et la vie nocturne de Toronto. Après la pandémie, l’avant-garde queer de la ville a pris de l’importance. Pour Villeneuve, Haring constitue un phare pour la nouvelle génération de fêtards, de DJ et d'organisateurs.

L'influence de Haring sur la vie nocturne new-yorkaise s'est étendue tout au long des années 1980, jusqu'à sa mort en 1990. Au plus fort de sa carrière, on retrouvait Haring dans des lieux légendaires comme le Paradise Garage ou le Club 57. Haring avait même réalisé une fresque murale à l'intérieur de la boîte de nuit Palladium.

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«Keith était tellement impliqué dans la vie nocturne, parce que l'art fait partie de la vie nocturne», explique Villeneuve. «Il faisait des peintures murales géantes à l'intérieur du club, il créait des illustrations pour les mixtapes des DJ qu'ils faisaient circuler.»

Villeneuve parle de l'originalité et de la passion de Haring, notamment lorsqu'il s'agit de ses affiches de fêtes. Il souligne l'importance de l'authenticité, ce qu'il voit dans le travail de Haring. La prochaine génération devrait en tirer une leçon, suggère-t-il.

«Ne produisez pas des choses "cool"; il est clair que Keith n'a jamais fait ça», dit-il. «Il avait sa vision et il a avancé avec cela.»

Le vernissage du 17 novembre est ouvert aux membres de l'AGO et aux détenteurs d'un laissez-passer annuel et aura lieu de 18h à 21 h.L'exposition Haring d'AGO se poursuivra jusqu'au 17 mars 2024.

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Buffy Sainte-Marie
Matt Barnes
Buffy Sainte-Marie
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Le prix de musique Polaris annule les prix de Buffy Sainte-Marie

L’auteure-compositrice-interprète a remporté le prestigieux Prix de musique Polaris en 2015 pour Power In The Blood et le Prix du patrimoine en 2020 pour It's My Way! (1964). À la suite d’enquêtes sur son identité autochtone et de l’annulation de son Ordre du Canada, elle a déclaré ne pas être citoyenne canadienne.

Pour la première fois, le Prix de musique Polaris annule les récompenses attribuées à Buffy Sainte-Marie.

L’auteure-compositrice-interprète a remporté ce prix, décerné chaque année à un album canadien en fonction de son mérite, en 2015 pour Power In The Blood. Elle a également reçu un Prix du patrimoine Polaris en 2020 pour son premier album solo It's My Way! (1964). Désormais, ces deux prix ne lui appartiendront plus. Sainte-Marie a été l’objet de critiques et d’un examen minutieux à la suite d’une enquête menée par la CBC en 2023, qui a sérieusement remis en question ses revendications d’identité autochtone.

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