advertisement
Français

Diljit Dosanjh répond aux commentaires racistes pendant l'étape australienne de sa tournée Aura 2025

L’artiste pendjabi a dénoncé des propos racistes ainsi que des réactions hostiles rencontrés en Australie et en Nouvelle-Zélande, lors des étapes océaniennes de sa tournée mondiale Aura 2025.

Diljit Dosanjh photographed by Lane Dorsey on July 15 in Toronto. Styling by Alecia Brissett. On Diljit: EYTYS jacket
Diljit Dosanjh photographié par Lane Dorsey le 15 juillet à Toronto. Stylisme par Alecia Brissett. Sur Diljit : veste EYTYS

Icône de la pop pendjabie, Diljit Dosanjh a répondu à une vague de commentaires racistes dont il a été la cible lors des étapes australienne et néo-zélandaise de sa tournée mondiale Aura 2025.

Arrivé en Australie le 28 octobre, l’interprète de « Kufar » a publié une vidéo des coulisses de ses répétitions, indiquant que la couverture médiatique locale de son arrivée avait suscité une avalanche de remarques discriminatoires en ligne.


Selon plusieurs témoignages, des internautes anonymes ont laissé des commentaires tels que : « Le nouveau chauffeur Uber est arrivé » ou « Le nouvel employé du 7/11 est là ».

advertisement

Plutôt que de céder à la colère, Dosanjh a choisi de répondre avec calme et dignité. « Ça ne me dérange pas d’être comparé à un chauffeur de taxi ou de camion », a-t-il déclaré dans la vidéo. « Si les routiers s’arrêtaient de travailler, personne ne recevrait plus rien chez soi. Je ne suis pas en colère ; je pense à tout le monde. »

Le 1er novembre, en concert à Melbourne, l’artiste a de nouveau évoqué ces remarques en s’adressant à son public en penjabi : « Notre communauté a travaillé dur ici… aujourd’hui, ce sont désormais les Blancs qui travaillent pour nous ! »

Suite à la polémique, le ministre adjoint australien des Affaires multiculturelles, Julian Hill, a condamné les propos racistes et présenté des excuses publiques, qualifiant ces attaques de « propos ineptes d’une infime minorité d’idiots ». Il a salué « la dignité » de la réponse de Dosanjh, affirmant que son attitude était « admirée et respectée ».

Cette étape océanienne n’a toutefois pas été exempte de controverses. Quelques jours avant le concert de Melbourne, plusieurs fans sikhs auraient été empêchés d’entrer au CommBank Stadium de Sydney en raison du port de kirpans — des poignards cérémoniels considérés comme des objets sacrés dans la foi sikhe.

advertisement

Le gestionnaire du site, Venues NSW, a réaffirmé que les kirpans sont interdits dans ses établissements, tout en précisant qu’un service de consigne sécurisée avait été mis à disposition. Certains spectateurs ont néanmoins choisi de quitter les lieux plutôt que de remettre leur objet religieux.

Les tensions se sont accrues à l’approche du concert du 1er novembre. L’organisation américaine Sikhs for Justice (SFJ) a menacé de perturber la date de Melbourne, qui coïncidait avec la commémoration du génocide sikh. Le groupe accuse Dosanjh d’avoir montré du respect à l’acteur Amitabh Bachchan — figure qu’il juge impliquée dans l’incitation aux violences anti-sikhs de 1984 — après que le chanteur a touché les pieds de Bachchan sur le plateau de l’émission Kaun Banega Crorepati 17.

Selon Live Mint, SFJ a déclaré que le geste de Dosanjh constituait « une insulte à chaque victime, veuve et orphelin du génocide sikh de 1984 ». Ces accusations ont déclenché une vague de réactions au sein de la diaspora indienne, de nombreux membres rappelant qu’il s’agissait d’un signe de respect traditionnel plutôt que d’un geste politique.

Pendant ce temps, au Canada, Dosanjh continue de briller dans les palmarès. Son album Aura, sorti en 2025, se classe 39e au palmarès des albums canadiens de Billboard (daté du 1er novembre). Paru chez Warner Music, ce projet de dix titres marque le 15e album studio de l’icône punjabie et met en vedette ses collaborateurs de longue date Intense, Preet Hundal, MixSingh, Avvy Sra et Sunny Malton — témoignant de son influence mondiale croissante et de son élan créatif durable.

advertisement

advertisement
Toronto Metropolitan University
@torontomet (Instagram)

Université métropolitaine de Toronto

Français

L’Université métropolitaine de Toronto s’impose parmi les meilleures écoles de commerce de la musique selon Billboard

En combinant les fondements de la musique avec des compétences en affaires, en production et une solide expérience pratique, son programme de musique professionnelle permet à l’établissement de se distinguer comme le seul au Canada à figurer sur cette liste prestigieuse.

L’Université métropolitaine de Toronto (TMU) a été nommée parmi les meilleures écoles de commerce de la musique par Billboard.

« Le programme de musique professionnelle de l’Université métropolitaine de Toronto est le premier du genre au Canada et s’adresse aussi bien aux artistes qu’aux non-interprètes », souligne Billboard dans sa description. « Le cursus allie les fondamentaux de la musique aux compétences commerciales et techniques, ainsi qu’à une expérience pratique. »

continuer à éleverShow less
advertisement