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Les Cowboys Fringants, Alexandra Stréliski et Rau_Ze parmi les lauréats du 46e Gala de l'ADISQ

Les prix de l'industrie musicale du Québec ont introduit cette année une nouvelle catégorie R&B/Soul, remportée pour la première fois par Rau_Ze, tandis que Charlotte Cardin a été récompensée pour son rayonnement international.

Rau_Ze

Rau_Ze, premier lauréat R&B/Soul aux ADISQ Awards

117 enregistrements

L'année 2024 a marqué un tournant pour le gala annuel de l’Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) – le rendez-vous incontournable de la musique québécoise.

Pour sa 46e édition, le Gala de l’ADISQ a été inauguré en beauté le dimanche 3 novembre, à la Salle Wilfrid-Pelletier, avec l’humoriste Pierre-Yves Roy-Desmarais qui assurait l’animation pour la première fois.


La soirée a débuté par une performance trilingue mettant en lumière le nouvel engagement de l’organisation envers la diversité. Elisapie a interprété « Taimaa Qimatsiniungimat », une émouvante reprise de « Hey, That’s No Way to Say Goodbye » de Leonard Cohen en inuktitut, suivie par Karkwa avec « Gravité » en français, et Half Moon Run avec « You Can Let Go » en anglais.

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L'album Néo-Romance de la pianiste instrumentale Alexandra Stréliski a remporté le Félix de l'Album de l'année – Succès populaire, surpassant Les Cowboys Fringants. Stréliski a ensuite été sacrée Artiste féminine de l'année, partageant un moment de célébration collective avec les autres finalistes.

Les Cowboys Fringants, légendes québécoises, ont honoré la mémoire de leur membre de longue date Karl Tremblay, décédé l’an dernier, en remportant le prix de l’Auteur ou compositeur de l'année ainsi que le Félix de la Chanson de l'année pour « La fin du show ». Le groupe a également été élu Groupe ou duo de l'année, recevant une ovation.

Pour la première fois, la catégorie Artiste autochtone de l'année a été ouverte au vote du public, et Elisapie a remporté ce prestigieux prix. En recevant cette distinction des mains d’Alanis Obomsawin, elle a exprimé sa fierté et rendu hommage à ses ancêtres, affirmant qu’ils méritaient la reconnaissance que sa génération reçoit aujourd’hui.

Cette avancée s’inscrit dans un contexte plus large, alors que l’ADISQ renforce son engagement pour l’inclusivité en intégrant les catégories « Artiste autochtone de l'année » et « Révélation de l'année » au vote populaire. Bien que l'organisation distribue de nombreux prix sur plusieurs soirées, elle a parfois été critiquée pour ne pas représenter toute la diversité culturelle de la musique québécoise.

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Dans un moment important, Rau_Ze est devenu le premier projet à remporter le prix de la nouvelle catégorie Soul/R&B de l’ADISQ. Cette catégorie, lancée en mars, vise à mettre en lumière les albums de R&B, soul et gospel – des genres en forte croissance au Québec. Soutenue par ADVANCE, le collectif canadien de la musique noire, et par Maison Kanda, un label spécialisé dans le soul/R&B, cette initiative souligne l’importance de reconnaître et de promouvoir les artistes de ces genres. Bien qu’il reste du chemin à parcourir pour rendre hommage aux racines afro-descendantes du soul et du R&B au Québec lors de futurs galas, cette initiative marque un début prometteur.

Parmi les autres moments marquants, l'artiste hip-hop Lost, accompagné de son invité Loud, a interprété une version piano de « Parano ». Karkwa a remporté le prix de l'Album rock de l'année, tandis que Salebarbes a été récompensé pour le Spectacle de l'année avec « À boire deboutte ». L'icône Jean-Pierre Ferland a également été honoré pour sa contribution immense à la musique québécoise.

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La soirée s'est conclue en beauté avec Charlotte Cardin, qui a reçu le Félix de l'Artiste de l'année — Rayonnement international. Acclamée par le public, elle a clôturé cette édition du Gala, entourée de performances mémorables d’artistes tels qu’Isabelle Boulay, Roch Voisine, Souldia, Roxane Bruneau et Les Trois Accords.

Pour consulter tous les résultats du Gala, cliquez ici.

Gagnants du 46e Gala de l'ADISQ :

  • Album de l’année – Succès populaire : Néo-Romance d’Alexandra Stréliski
  • Artiste de l’année – Rayonnement international : Charlotte Cardin
  • Artiste autochtone de l’année : Elisapie
  • Auteur ou compositeur de l'année : Les Cowboys Fringants pour La fin du show
  • Révélation de l'année : BARNEV
  • Spectacle de l'année : À boire deboutte de Salebarbes
  • Groupe ou duo de l'année : Les Cowboys Fringants
  • Artiste féminine de l'année : Alexandra Stréliski
  • Artiste masculin de l’année : Daniel Bélanger
  • Chanson de l'année : La fin du show des Cowboys Fringants
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Josué Corvil
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Josué Corvil

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Montréal reconnaît l'importance de la musique et de la danse latines au conseil municipal

Dans une motion officielle, le conseiller municipal Josué Corvil a présenté une proposition visant à soutenir la musique latine et à reconnaître son importance dans la culture montréalaise.

La musique latine est l’un des genres musicaux connaissant la plus forte croissance au Canada, et son impact au Québec est indéniable – mais elle fait face à ses propres défis. Cette semaine, Montréal a franchi une étape importante en reconnaissant officiellement son importance.

Le lundi 18 novembre, Josué Corvil, conseiller municipal du district Saint-Michel–Parc-Extension, a présenté une motion au conseil municipal de Montréal pour souligner le rôle essentiel de la musique et de la danse latines dans le patrimoine et la vitalité culturelle de la ville. Cette initiative, menée en collaboration avec Héritage Hispanique Québec et plusieurs organismes communautaires, vise à mettre en lumière la diversité et l’énergie que les rythmes latins apportent à Montréal.

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