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Le Drake Hotel entre dans une nouvelle ère musicale et culturelle

Porté par la nomination d’un nouveau responsable de la programmation, une alliance stratégique avec Wax Records et un partenariat majeur avec le TIFF, l’emblématique hôtel-boutique torontois renforce son statut de pôle culturel et continue d’étendre son influence au cœur de la scène artistique de la ville.

The Drake Underground, Red Bull Sound Select (2015)

Drake Underground, Red Bull Sound Select (2015)

Photo de courtoisie

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Véritable carrefour culturel et lieu de rencontre incontournable depuis plus de deux décennies, le Drake Hotel continue d’évoluer.

Ouvert sur Queen Street West, au cœur de Toronto, cet hôtel historique est devenu en 2004 l'une des références de l’hôtellerie-boutique au Canada, reconnu autant pour son esthétique soignée que pour son engagement envers la musique, l’art et la culture. Sous l’hôtel — qui s’est doté d’une aile contemporaine en 2021 — se cache le Drake Underground, salle de concert intimiste qui a vu naître certains des moments les plus mémorables de la scène torontoise de ces vingt dernières années.

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Avant sa renaissance, le lieu a connu plusieurs vies : repaire de raves et bar punk dans les années 1980-1990, il est devenu au début des années 2000 une véritable salle de spectacle où se sont produits des artistes internationaux comme Billie Eilish et M.I.A., ainsi que des figures canadiennes aujourd’hui cultes : Broken Social Scene, BadBadNotGood, Peaches, et bien d’autres, qui y ont souvent donné des performances fondatrices.

En deux décennies, le Drake a constamment repoussé les frontières de la programmation indépendante, accueillant des artistes de tous horizons devant un public de 150 personnes — une taille modeste qui, paradoxalement, confère au lieu une puissance créative et émotionnelle unique.

« Assister à un concert au Drake Underground, c’est vivre un moment privilégié dans un espace à la fois intime et doté d’une qualité sonore et visuelle exceptionnelle », explique Ana Yuristy, directrice des ressources humaines et de la marque du Drake. « Le lieu porte une longue tradition de spectacles vivants et de divertissement à Toronto. »

Cette exigence repose sur l'œil des programmateurs du Drake, véritables défricheurs. « Ce sont des curateurs de talents », poursuit Yuristy. Leur rôle : repérer les artistes sur le point de faire éclore leur carrière — et offrir au public la chance de dire j’y étais avant tout le monde.

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BadBadNotGood, What's In The Box Music Festival (2012) BadBadNotGood, Festival de musique What's In The Box (2012) Photo fournie

Plus tôt cette année, Duane Bobbsemple a rejoint l'équipe de l’hôtel Drake en tant que responsable de la programmation musicale et culturelle. Originaire de Jamaïque et du Guyana, il a grandi dans un univers où les vinyles, le piano et la guitare étaient omniprésents — son père étant DJ et collectionneur passionné. Avec sa société Banded Purple, il a passé les dernières années à mettre en lumière des artistes émergents reflétant l’énergie plurielle de Toronto, qu’il s’agisse de musiciens rencontrés dans le métro, lors de performances de rue ou dans des galeries alternatives du West End.

Installé à Parkdale, il suivait déjà de près la transformation du Drake au début des années 2000. « C’était un haut lieu culturel de la ville », confie-t-il. Rejoindre l’équipe était donc naturel : une occasion de prolonger l’héritage du lieu tout en y injectant sa vision.

Sa mission : honorer l’esprit nocturne du Drake tout en tissant un lien fort avec la génération Z, qui n’a pas nécessairement grandi avec cette institution. « Nous voulons créer ce lien, parce que ce sont eux qui lancent les tendances et définissent les goûts de demain », explique-t-il.

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Pour ce faire, Bobbsemple souhaite amplifier des sonorités globales — notamment africaines et pendjabies — qui connaissent un essor fulgurant au Canada. Il cite River Tiber, 100 gecs, Jakob Lomiel, Kadhja Bonet, Cruza, KESH, 3Li¥en et Erika de Casier comme des artistes incarnant l’avant-garde sonore que le Drake veut soutenir.

Sur le terrain, son rôle mêle repérage, collaboration avec des promoteurs, et présence dans les salles pour dénicher les nouvelles voix de la ville. La nouvelle équipe a déjà commencé à étoffer la programmation avec, entre autres, un DJ set afro-français, une scène ouverte conçue comme un véritable incubateur, ainsi que des concerts d’artistes émergentes comme Mikayla Geier et Baby Nova. L’incontournable soirée indépendante Elvis Monday — institution locale depuis plusieurs décennies — signe également un grand retour.

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« Je veux refléter la ville dans laquelle nous vivons. Elle est extrêmement diverse, dynamique et en constante évolution », affirme-t-il.

Cette volonté d’évolution se traduit aussi par des nouveaux partenariats culturels. L’été dernier, le Drake a inauguré une collaboration avec Wax Records en installant sur sa terrasse sur le toit, The Sky Yard, un mur de vinyles vintage interactif. « C’était vraiment captivant. Nous espérons pouvoir organiser des concerts avec Wax Records — ce partenariat ne fait que commencer », note Ana Yuristy.

The Drake SkyYard x Wax Records (2025) The Drake SkyYard x Wax Records (2025) Photo de courtoisie

En septembre, en tant que partenaire hôtelier officiel du Festival international du film de Toronto (TIFF), le Drake s’est imposé comme l’un des épicentres festifs du festival. L’hôtel a organisé une série de soirées « officielles et non officielles » post-TIFF, avec cocktails signature, bouchées haut de gamme et une piste de danse animée par des DJ et chanteurs locaux naviguant entre R&B, afrobeat, amapiano, dancehall, hip-hop et house. Pendant toute la durée du festival, l’adresse est devenue un rendez-vous prisé des artistes, talents émergents et personnalités du cinéma.

Pour Bobbsemple, renforcer la présence du Drake au cœur de la vie nocturne torontoise n’est qu’une première étape.

« Il est important pour moi de créer des expériences qui aient une dimension plus internationale et une portée mondiale », explique-t-il. « C’est ce qui a permis au Drake de se faire connaître comme destination incontournable grâce à sa programmation. »

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Toronto Metropolitan University
@torontomet (Instagram)

Université métropolitaine de Toronto

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L’Université métropolitaine de Toronto s’impose parmi les meilleures écoles de commerce de la musique selon Billboard

En combinant les fondements de la musique avec des compétences en affaires, en production et une solide expérience pratique, son programme de musique professionnelle permet à l’établissement de se distinguer comme le seul au Canada à figurer sur cette liste prestigieuse.

L’Université métropolitaine de Toronto (TMU) a été nommée parmi les meilleures écoles de commerce de la musique par Billboard.

« Le programme de musique professionnelle de l’Université métropolitaine de Toronto est le premier du genre au Canada et s’adresse aussi bien aux artistes qu’aux non-interprètes », souligne Billboard dans sa description. « Le cursus allie les fondamentaux de la musique aux compétences commerciales et techniques, ainsi qu’à une expérience pratique. »

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