Quelle réussite vous rend le plus fière cette année?

« J'ai eu la chance de travailler avec des clients incroyables et sur des projets spéciaux cette année, mais celui dont je suis le plus fière est la production des expériences pop-up officielles Oasis '25 dans plusieurs villes, en collaboration avec une équipe internationale de haut niveau. Ce fut l'occasion de contribuer à la création d'une expérience commerciale unique et grandiose pour un groupe légendaire, et de faire partie de l'équipe extraordinaire qui a permis de la concrétiser.

Il s'agissait de l'une des plus grandes tournées internationales de l'année, sans parler des retrouvailles très attendues, après 16 ans, de l'un des groupes les plus emblématiques et les plus appréciés des années 90. L'engouement était donc tout à fait naturel. Essayer de capturer l'esprit de cet événement s'est avéré être un défi professionnel et créatif très amusant pour moi, dans le meilleur sens du terme : rapide et passionnant, avec de nombreux éléments en mouvement, de multiples clients et partenaires internationaux, et des milliers de fans dévoués de toutes les générations qui ont fait la queue pendant des heures.

En prime, j'ai pu produire un pop-up dans ma ville natale de Toronto, dans le quartier emblématique de Queen West, et un autre dans l'une de mes villes préférées, New York, au cœur de Soho. Ce fut un honneur de contribuer à la création et à la mise en place d'une expérience qui représentait bien ce moment, et je suis fière du travail acharné de chacun. Ce projet a sans aucun doute été l'un des moments forts de ma carrière. »

Quelle est la chose que vous savez aujourd’hui et que vous auriez aimé savoir au début de votre carrière dans la musique ?

« Je pense qu'il est facile, surtout au début, de considérer ce secteur comme une grande compétition, où tout le monde se dispute les mêmes opportunités dans un milieu très instable. Avec le recul, j'aurais aimé savoir que cette mentalité ne fait que vous freiner. Elle crée un espace pour le doute, les pensées négatives et le syndrome de l'imposteur, car vous vous comparez constamment aux autres et adhérez au mythe selon lequel il n'y a qu'un nombre limité d'opportunités à saisir.

En réalité, certains des moments les plus significatifs et les plus transformateurs de ma carrière sont venus de l'abondance et du courage, et non de la rareté et de la peur. Lorsque vous adoptez cet état d'esprit, il s'agit moins de tout poursuivre à tout prix que d'attendre les bonnes opportunités, celles qui correspondent vraiment à qui vous êtes et à ce que vous avez à offrir.

Lorsque vous vous investissez pleinement dans ces projets et que vous faites du bon travail, j'ai constaté que vous commencez à attirer davantage d'opportunités similaires. Avec de la cohérence et de la persévérance, les bonnes portes finissent parfois par s'ouvrir. »